Maquis de Bir Hacheim

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Le maquis de Bir Hacheim est le nom donné en 1943 par Claude Bonnier à l'ensemble des maquis de Charente qu'il vient de restructurer, en hommage à la bataille de Bir Hakeim.

Sommaire

[modifier] Les débuts de Bir Hacheim

C'est à la suite des arrestations dans tout le grand ouest après celle d'André Grandclément, chef de la zone B, et celles faisant suite à un parachutage manqué à Taponnat qui coute la vie à plus de trente patriotes[1] que le trio André Chabanne, Guy Pascaud et Hélène Nebout dite "chef Luc" installe le premier groupe dans le secteur de Chasseneuil.

René Chabasse revenu en Charente comme chef des opérations aériennes organise une zone d'atterrissage dans une boucle de la Charente entre Vibrac et Angeac et y réceptionne le 1er avril 1943 les armes nécessaires au maquis Bir Hacheim, de Chasseneuil comme de Saint-André près de Cognac. René Chabasse est arrêté à Angoulême le 21 février 1944, il s'échappe et meurt abattu dans la rue à 23 ans.

[modifier] Affiliation à l'Armée Secrète

Claude Bonnier est chargé de la réorganisation de toute la région B, dont les maquis charentais font partie. A partir d'octobre 1943 et l'affiliation à l'armée secrète, le maquis reçoit une subvention, et plus tard il se financera avec des bons remboursables à la libération. Il passe de 100 à 500 hommes pour à la libération de la Charente, avec ses différentes sections, représenter 1800 combattants.

En mars 1944, Guy Pascaud "You" est arrêté puis déporté, "chef Luc" est en fuite et André Chabanne "Blanqui" continue le travail d'organisation.

[modifier] Bilan des opérations

En plus des renseignements qui ont permis des bombardements ciblés de la gare d'Angoulême comme de l'aérodrome de Cognac-Châteaubernard les actions ont été multiples : Raymond Troussard décompte plus de 100 véhicules détruits, 1000 allemands mis hors de combat, de multiples coupures des routes et des voies de chemin de fer qui ont empêché toute une partie de l'armée allemande de rejoindre le front de Normandie.

Les maquis convergent sur Angoulême fin aout et la ville est libérée le 31 aout[2].

Sous les ordres du général de Larminat ce sont 1800 hommes du maquis Bir Hacheim qui vont continuer la lutte au sein de l'armée constituée pour libérer Royan puis La Rochelle. Ils vont se battre jusqu'au 8 mai 1944.

[modifier] Notes et références de l'article

  1. p61Le maquis charentais Bir Hacheim, Raymond Troussard,1981,SAJIC Angoulême, dépôt légal n°1455
  2. 1944-1994 Il y a 50 ans le sud-ouest libéré, Historia et Sud-Ouest, ISSN0999-4173
  • Le maquis charentais Bir Hacheim, Raymond Troussard,1981,SAJIC Angoulême, dépôt légal n°1455

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

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