Managua

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Managua
Pays
drapeau du Nicaragua
     Nicaragua
Département Managua

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Longitude 86°16' Ouest
Latitude 12° 09' Nord
Altitude
Superficie 544 km²
Population 1 817 096 (est. 2004) hab.
Densité hab./km²


Managua est la capitale du Nicaragua et du département du même nom, situé près de l'océan Pacifique.

Sommaire

[modifier] Histoire

Le nom officiel de la ville de Managua est Leal Villa de la Ciudad de Managua, et vient de Mana-ahuac, qui signifie "proche de l'eau" ou "entourée d'eau" en langue Nahuatl. La ville s'élève aujourd'hui sur une zone habitée par des tribus "indiennes" présentes lors de la conquête par l'Espagne de l'Amérique centrale au XVIe siècle.

Image d'une rue du quartier Marta Quezada
Image d'une rue du quartier Marta Quezada

Ce n'est qu'en 1857, après que Granada fut détruite par une armée de mercenaires américains menés par William Walker, que la capitale du pays fut établie à Managua. Entre 1852 et 1930, Managua connut une importante phase d'urbanisation, devenant un centre de gouvernement, d'infrastructures et de services. La ville subit d'importantes inondations en 1876 et 1885, ainsi qu'un tremblement de terre meurtrier en 1931, qui détruisit une grande partie de la ville. Sous le règne du dictateur Anastasio Somoza García et de sa famille (1936 - 1979), elle s'agrandit rapidement. De nouveaux bâtiments gouvernementaux furent érigés, l'industrie développée, et une université construite ; Managua devint la ville la plus développée d'Amérique centrale. La ville subit un deuxième tremblement de terre majeur le 23 décembre 1972, qui détruisit à nouveau une grande partie de la ville. Bien qu'elle fût reconstruite rapidement, elle ne retrouva jamais son statut passé. Le tremblement de terre incitant de nombreux habitants de Managua à aller s'établir en banlieue, et par peur d'un nouveau tremblement de terre, le centre-ville ne fut pas entièrement reconstruit.

[modifier] Géographie

[modifier] Administration

Le « maire » de Managua, qui porte le titre d’alcalde – comme dans de nombreuses collectivités locales de pays hispanophones –, est José Dionisio Marenco Gutiérrez. Il est secondé par un « vice-alcalde », Felipe Leiva [1].

[modifier] Situation sociale

Actuellement, plusieurs quartiers (barrios) de la ville sont aux prises avec des situations sociales difficiles. Entre autres, le quartier Acahualinca, situé aux abords du Lac Managua (lago de Managua) est assez démuni. Il est reconnu pour son énorme décharge municipale du nom de La Chureca qui s'étend sur plus de 13 kilomètres de long. Dans ce dépotoir, vivent jusqu'à trois mille enfants, qui travaillent à récolter des matériaux recyclables tels que du carton, de l'aluminium et du plastique. On retrouve dans ce dépotoir (basurero municipal de Managua) une petite école de capacité restreinte d'une centaine d'étudiants. La petite institution scolaire est sous la responsabilité d'une communauté religieuse évangélique. Le quartier d'Acahualinca est souvent déconseillé aux visiteurs étrangers, car il abrite le cartel de la capitale. Toutefois, plusieurs organismes communautaires œuvrent dans cette partie de la ville. On retrouve entre autres un centre de jeunes affilié à YMCA qui se nomme : ACJ (asociación cristiana de jovenes). De plus, plus près du dépotoir se trouvent deux bâtisses pour les "enfants travailleurs" et l'organisme porte le nom de "dos generaciones". Les données statistiques sur la population des quartiers de Managua sont quasi inexistantes, ce qui fait que nous ignorons combien sont ceux qui ne fréquentent pas d'institutions d'enseignement, d'éducation ni scolaires, ou encore combien d'enfants travaillent dans l'"enfer du dépotoir". Les naissances n'y sont pas enregistrées et les structures sociales y semblent en décrépitude.

[modifier] Économie

La monnaie courante utilisée à Managua, comme dans tout le Nicaragua, est le cordoba, ainsi dénommé en l'honneur du capitaine Francisco Hernandez Córdoba qui combattit pour ces terres. On appelle aussi cette devise "peso".

[modifier] Éducation

[modifier] Arts

[modifier] Loisirs

Les loisirs et les divertissements dans la ville sont variés. Il y a beaucoup d'endroits tous le long des zones principales. De Linda Vista, à l'ouest, en se dirigeant vers le sud vers Zona Rosa, le nouveau centre de la ville, ainsi reconnu en tant que tel dans les années 1990, et en allant encore plus loin au sud à Zona Viva dans Galerias, on rencontre des endroits plus traditionnels, comme Bello Horizante où le visiteur peut trouver des mariachis à écouter qui donnent des sérénades.

[modifier] Transports

Le système de transport à Managua est, à ce jour, désuet, avec de vieux autobus dans la capitale. Il y avait jadis une ligne ferroviaire traversant la capitale nicaraguayenne, mais, dans les années 1990, elle a été démantelée.

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références

  1. Source pour les noms de l'alcalde et du vice-alcalde : site officiel de la mairie de Managua, consulté le 5 janvier 2008.

[modifier] Lien externe