Discuter:Maladie hémolytique du nouveau-né

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J'ai pondu ça. Mais je compte sur un autre Wikipédien pour la mise en forme. --194.206.242.93 29 septembre 2005 à 20:37 (CEST)Colton 29 09 05

modification mineure 01 10 05 --Colton


Une des dernières recommandations de la Société d'Obstétrique préconise l'injection d'anti-D au dernier trimestre de grossesse, ce qui n'est pas sans poser un certain nombre de problèmes pratiques ou éthiques.

=Pratiques, car comment différencier un anticorps résiduel d'un réel début d'immunisation ? Faudra-t-il faire des identifications d'anticorps et des titrages? Faudra-t-il un test de Kleihauer systématique 12 ou 24 heures après l'accouchement avant de faire une nouvelle injection, ou sera-t-elle faite systématiquement?

=Ethiques, car ces anti-D sont obtenus grâce à des dons de sang de donneurs éventuellement rémunérés, et souvent délibérément immunisés. Enfin celà entraine une surconsommation de ce médicament dérivé du sang, la prévention étant alors faite dans un certain nombre de cas ou le fœtus est rh négatif, ce qui fait plus que doubler le nombre de doses de produit nécessaires, produit dont la concentration en anti-D a été elle-même doublée ou triplée (produit dosé à 200 ou 300 micro-grammes ou lieu de 100 antérieurement).

Seule la détermination du phénotype fœtal par biologie moléculaire sur un prélèvement de sang maternel, lorsque cette technique (déjà validée) sera pratiquée en routine, permettra d'éviter cette surconsommation.

Ces donneurs ne sont évidemment pas français. Il n'est pas question qu'un homme politique français prenne la responsabilité d'autoriser d'immuniser délibérement un concitoyen d'une part, ou prenne la responsabilité de limiter l'usage du produit aux cas ayant une indication évidente, prenant alors le risque d'immunisations du dernier trimestre qui auraient pu être évitées. Mais de nombreuses immunisations de femmes résultent d'ailleurs de l'absence de préventions qui étaient indiquées, et n'ont pas été faites, très souvent pour des raisons d'organisation. Bref, le confort des uns, c'est l'exploitation des autres, ce n'est pas nouveau. Car ces donneurs immunisés, dans quels pays vivent-ils, sont-ils sûrs de disposer de sang compatible en cas d'accident ou d'hémorragie importante ? A chaque fois que ce problème est posé en France, on crée un commission chargée d'étudier la question, dont le rapport dit qu'il y a problème... Cela fait la troisième ou quatrième commission que je vois dans ma carrière...La dernière datant du début des années 2000 environ...

Celà fait près de 20 ans que sont testés des anticorps monoclonaux qui ne marchent toujours pas. Il faut toujours des anticorps polyclonaux issus de donneurs. De même, seule une molécule RH1 obtenue en biologie moléculaire permettrait d'immuniser des "volontaires" sans risque, mais sans garantie que les anticorps obtenus seront efficaces...

Ce produit est fabriqué par une multinationale, ce qui met le LFB, laboratoire français du fractionnement, à l'abri de tout problème moral ou juridique.

--colton 28 décembre 2005 à 10:45 (CET)