Utilisateur:Mahitey/Brouillon Côte d'Ivoire

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Sommaire

[modifier] Présentation générale

La Côte d’Ivoire, ou officiellement la République de Côte d'Ivoire, est un pays d'Afrique occidentale, membre de l’Union africaine. D'une superficie totale de 322 462 kms2, elle est limitée au Nord par le Mali et le Burkina Faso, à l'Ouest par le Libéria et la Guinée, à l'Est par le Ghana et au Sud par l’océan Atlantique. La population, de 15 366 672 habitants en 1998, est estimée à 20 794 345 habitants en 2007[1]. La Côte d'Ivoire a pour capitale politique et administrative Yamoussoukro (Abidjan demeurant capitale économique), pour langue officielle le francais et pour monnaie, le franc CFA.

D'abord protectorat français en 1843 et devenue colonie française en 1893, le pays acquiert son indépendance le 7 août 1960, sous la houlette de Félix Houphouët-Boigny, premier président. L'économie, essentiellement axée sur le café et le cacao, connaît au cours des deux premières décennies un essor exceptionnel, faisant de la Côte d'Ivoire un pays phare dans la sous-région ouest africaine. En 1990, le pays traverse, outre la crise économique survenue à la fin des années 70 et qui perdure, des périodes de turbulence aux plans social et politique. Celles-ci connaissent une exacerbation à la mort de Félix Houphouët-Boigny en 1993. L'adoption d'une nouvelle constitution et l'organisation de l'élection présidentielle qui en 2000 porte au pouvoir Laurent Gbagbo, actuel président de la République, n'apaisent pas les tensions sociales et politiques, qui conduisent au déclenchement d'une crise politico-militaire le 19 septembre 2002. Après plusieurs accords de paix, le pays s'engage le 4 mars 2007, dans un nouveau processus de sortie de crise fondé sur un accord politique conclu à Ouagadougou (Burkina Faso).

[modifier] Histoire

[modifier] Géographie

Géograhie physique [2]

Le territoire de la Côte d'Ivoire présente l'aspect d'un quadrilatère, dont la partie sud offre une façade de 520 km sur l'océan atlantique, dans la partie occidentale du Golfe de Guinée.

Le relief est constitué en majeure partie de plateaux et plaines. L'Ouest, région montagneuse, présente toutefois quelques reliefs au-delà de mille mètres.

Les eaux sont constituées au Sud d'un océan (atlantique), de lagunes (les complexes lagunaires Aby-Tendo-Ehy, Ebrié, Grand-Lahou-Tadio-Makey-Tagba, ...), d'eaux mortes. De nombreux cours d'eau avec souvent des débits extrêmes, drainent tout le territoire. Au nombre de ceux-ci figurent quatre grands fleuves que sont le Cavally (700 km), le Sassandra (650 km), le Bandama (1050 km) et la Comoé (1160 km). D'autres cours d'eau importants sont tributaires de ces fleuves ou constités par des rivières côtières: le Tabou, le Néro, le San-Pedro, le Bolo, le Niouniourou, le Boubo, l'Agnéby, la Mé, la Bia, etc. A cet ensemble s'ajoutent des ruisseaux et plusieurs étendues marécageuses.


Le climat est une transition entre l'équatorial et le tropical. Compris entre 4° et 10° de latitude Nord, le territoire de la Côte d'ivoire est distant de l'équateur d'environ 400 km sur ses marges méridionales, et du Tropique d'environ 1400 km sur ses frontières septentrionales. Le pays connaît un climat chaud, offrant des variations de température entre le Nord et le Sud, mais également en fonction des saisons.

La pluviométrie

Le couvert végétal s'est considérablement modifié au cours des années. Au sud, les forêts


Géograhie humaine et démographie

La population ivoirienne, chiffrée à 16 000 000 d'habitants lors du Recensement général de la population et de l'habitation (RGPH) de 1998[3]., est composée de 5 groupes ethniques comprenant environ une soixantaine d'ethnies. Ces groupes sont localisés dans les régions suivantes:

  1. Au Nord, le groupe sénoufo
  2. Au Nord-Ouest, les groupes mandé et malinké
  3. Au Sud-Ouest, le groupe krou
  4. Au Centre et à l'Est, le groupe akan.

[modifier] Institutions et vie politique

Dès son accession à l’indépendance, la Côte d’Ivoire, Etat unitaire, opte à travers la Constitution du 03 novembre 1960 (loi n°60-356) pour un régime présidentiel. Reconduit par la Constitution du 1er août 2000 (loi n° 2000-513) instituant la deuxième république, le régime présidentiel est caractérisé par la séparation des pouvoirs au sein de l’Etat : le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Le paysage institutionnel ivoirien se compose des organes exerçant ces trois pouvoirs et d’autres institutions comme le conseil économique et social et le médiateur de la république. Les partis politiques marquent également la vie politique dans le pays.


[modifier] Le pouvoir exécutif

L’organe chargé de l’exercice du pouvoir exécutif, originairement monocéphale, est depuis 1990 (loi constitutionnelle n° 90-1529 du 6 novembre 1090), caractérisé par un bicéphalisme apparent : il a à sa tête le président de la république, chef de l’Etat, et un premier ministre, chef du gouvernement. Cette caractéristique, empruntée au régime parlementaire, n’entame en rien le caractère présidentiel du régime.


Le président de la république.

Il est élu au suffrage universel direct, au scrutin majoritaire à deux tours pour un mandat de 5 ans et est rééligible une fois (article 35 de la Constitution). Il est le chef de l’exécutif et est détenteur exclusif du pouvoir exécutif (articles 34 et 46 de la Constitution). Il est, conformément à la Constitution, garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire, du respect des traités et accords internationaux. Il est chef suprême des armées, veille au respect de la Constitution, assure la continuité de l'Etat. En sa qualité du chef de l'Administration, il nomme aux emplois civils et militaires. Le président de la république détient également, en période de crise, des pouvoirs exceptionnels (articles 42 et 48 de la Constitution). En cas de décès, de démission ou d’empêchement absolu, l’intérim du président de la république est assuré par le président de l’assemblée nationale pour une durée ne pouvant excéder 90 jours (article 40 de la Constitution).


Le premier ministre.

Il est nommé par le président de la république devant lequel il est responsable, et qui met fin à ses fonctions. Le premier ministre ne détient, au regard de la constitution, aucun pouvoir exécutif propre. Il supplée le président de la république lorsque celui-ci est absent du territoire. Contrairement à la pratique prévalant en régime parlementaire, le premier ministre ivoirien n’est pas issu de la majorité parlementaire. Les membres du gouvernement, placés sous son autorité, sont nommés sur sa proposition par le président de la république. Il dirige et coordonne l'action du gouvernement, et peut déléguer certaines de ses attributions aux Ministres. Le gouvernement actuel, issu du décret n°2007-456 du 07 avril 2007 et composé de 32 membres, est dirigé par le premier ministre Guillaume Soro, nommé en cette qualité depuis le 29 mars 2007.

Depuis la dernière élection présidentielle tenue le 26 octobre 2000 et remportée par Laurent Gbagbo, actuel chef d’Etat, aucune autre consultation électorale n’a eu lieu en vue de la désignation du président de la république. L’exercice du pouvoir exécutif est, dans le contexte actuel, influencé par les accords politiques conclus depuis le déclenchement de la crise politico-armée en septembre 2002. Dans le cadre de l’exécution du programme de sortie de crise, des missions spéciales liées à la réunification du pays et de l’armée, à l’identification des populations et à l’organisation des élections sont assignées au premier ministre.

Les bureaux du premier ministre sont situés, avec ceux du président de la république, dans le périmètre du palais de la présidence de la république. Adossé à la lagune Ebrié et au boulevard de la Paix, le site du palais est un promontoire qui domine le port, le terminus du chemin de fer et est relié en ligne droite à l'aéroport par le pont Félix Houphouët-Boigny qu'il jouxte. Commencé le 19 septembre 1960, la construction du palais actuel s’est achevée le 7 août 1960, date du premier anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Hormis la clôture de l’enceinte, l’édifice n’a connu aucune modification architecturale depuis cette date.

[modifier] Le pouvoir législatif

L’organe parlementaire investi du pouvoir législatif est monocaméral ; c’est l’assemblée nationale. L'assemblée nationale compte aujourd’hui 225 membres et comprend un bureau, des commissions techniques et des groupes parlementaires. Les députés qui la composent sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de 5 ans. L’assemblée nationale vote la loi et consent l’impôt. Elle a également, de par la Constitution, un pouvoir de contrôle sur les actions de l’exécutif.

Les dernières élections législatives sont tenues le 10 Décembre 2000 pour les élections générales, et le 14 Janvier 2001 pour les partielles. L’assemblée nationale ivoirienne est aujourd’hui dirigée par Mamadou Koulibaly. Voir l’article détaillé sur L'assemblée nationale de Côte d'Ivoire.


[modifier] Le pouvoir judiciaire

Avant l’indépendance de la Côte d’Ivoire, deux ordres de juridictions cohabitent : des juridictions françaises appliquant le droit français et une organisation judiciaire de droit coutumier ou local. Cette dualité est la résultante de la dualité de législation, qui elle-même repose sur une distinction des statuts régissant les différentes couches de la population. En effet, la France "offre" aux ressortissants ivoiriens la possibilité de conserver un statut personnel particulier, par opposition au statut de droit commun reconnu aux français et assimilés.

Au lendemain de l’indépendance, il est procédé à une refonte de l’appareil judiciaire hérité de l’époque coloniale. L’objectif est de mettre en place une organisation judiciaire moderne et adaptée aux besoins du pays. La réorganisation concerne le recrutement, la formation de magistrats et auxiliaires de justice (juges, greffiers, officiers ministériels, avocats, huissiers de justice, notaires, etc.), mais également les structures. Trois principes gouvernent cette opération de modernisation : - la justice est rendue au nom du peuple ; - les juges ne sont soumis dans l’exercice de leurs fonctions qu’à l’autorité de la loi, leur indépendance étant garantie par le président de la république ; - l’autorité judiciaire est gardienne des libertés individuelles. Les juridictions, ainsi que l’administration pénitentiaire, connaissent alors plusieurs évolutions, à partir de 1960. Toutefois, comme dans bien des domaines, l’organisation judiciaire ivoirienne reste encore influencée par le droit français.

Le pouvoir judiciaire est exercé présentement par des juridictions de premier et de second degré, sous le contrôle de la Cour suprême. Le Conseil constitutionnel forme, avec la Haute cour de justice, des juridictions spéciales.


Les juridictions de premier degré.

Elles sont constituées par les tribunaux de première instance et les sections de tribunal. Au nombre de 7, les tribunaux de première instance sont implantés dans les villes d’Abidjan, Bouaké, Daloa, Man, Korhogo, Abengourou et Gagnoa. Ils sont composés de magistrats du siège et de magistrats du parquet. Les magistrats du siège sont le président du Tribunal, le ou les vice-présidents, les juges d’instruction, les juges d’enfants, les juges de tutelle et d’autres juges. Ils sont chargés de présider les audiences, rendre les jugements et instruire les dossiers en prenant des ordonnances. Les attributions du président du Tribunal sont d’ordre juridictionnel et administratif : il préside les audiences, assure le service intérieur du Tribunal et délivre les certificats de nationalité. Les magistrats du parquet regroupent les procureurs de la République, les procureurs adjoints et les substituts. Les sections de tribunal sont détachées des tribunaux de première instance. Elles comprennent un ou deux juges, dotés des mêmes attributions que ceux des tribunaux de première instance. Le juge de section exerce seul les fonctions de président, juge d’instruction et ministère public.


Les juridictions de second degré

Les cours d’appel représentent le second degré de juridiction. Elles sont compétentes pour connaître des recours formés par les justiciables contre les jugements rendus en premier ressort par les tribunaux du premier degré. Il en existe 3, implantées dans les villes d’Abidjan, Bouaké et Daloa. Ces juridictions sont constituées de chambres civiles, sociales, correctionnelles et administratives. Elles regroupent les magistrats du siège que sont le premier président, les présidents de chambre et les conseillers, ainsi que des magistrats du ministère public ou parquet général, comprenant le procureur général, les avocats généraux et les substituts du procureur général.


La cour suprême

La Constitution du 1er août 2000 institue, en lieu et place de la cour suprême qui comprend 4 chambres, 4 juridictions qui exercent les pouvoirs de cette haute juridiction. Ainsi sont créées la cour de cassation, la cour des comptes, le conseil d'Etat et le conseil constitutionnel. A ce jour, seul le conseil constitutionnel est effectivement fonctionnel. Aussi, la cour suprême continue-t-elle de jouer son rôle de juridiction suprême, avec ses 3 chambres : la chambre judiciaire, la chambre administrative et la chambre des comptes. La chambre judiciaire connaît des demandes de révision et des pourvois en cassation formés contre les décisions des juridictions inférieures sur lesquelles elle exerce un contrôle de légalité. La chambre administrative connaît des recours en annulation pour excès de pouvoir contre les décisions d’autorités administratives, ainsi que des affaires auxquelles une personne morale de droit public est partie. La chambre des comptes contrôle l’application des règles de gestion des finances publiques et sanctionne les fautes de gestion.

La cour suprême est composée d’un président, de trois vice-présidents, de présidents de chambre, de conseillers, de conseillers référendaires, d’auditeurs, d’un secrétaire général, d’un secrétaire général adjoint et d’un secrétaire adjoint de chambre. Son siège est à Abidjan.


Le conseil constitutionnel

De création récente et institué en remplacement de la chambre constitutionnelle de la cour suprême, la composition, l'organisation, les attributions et le fonctionnement du conseil constitutionnel sont d’abord fixés par la loi n° 94-438 du 16 Août 1994. Il est régi aujourd’hui par les dispositions de la Constitution du 1er août 2000 (articles 88 à 94) qui fixe ses attributions et par la loi organique n° 2001-303 du 05 juin 2001 qui en détermine l'organisation et le fonctionnement.

Le conseil constitutionnel est juge de la constitutionnalité des lois. Il est l'organe régulateur du fonctionnement des pouvoirs publics. Il contrôle la régularité des opérations de référendum et en proclame les résultats. Il statue également sur l'éligibilité des candidats aux élections présidentielles et législatives, les contestations relatives à l'élection du président de la république et des députés, et proclame les résultats définitifs des élections. Le conseil constitutionnel constate la vacance de la présidence de la république, Il contrôle la conformité des engagements internationaux et des lois organiques à la constitution. Les projets et propositions de lois peuvent lui être soumis pour avis.

Le conseil constitutionnel est composé d'un président et de conseillers nommés par le président de la république. Il comprend également des anciens présidents de la république, sauf renonciation expresse de leur part. Le Conseil constitutionnel est aujourd’hui dirigé par Yanon Yapo Germain, nommé en 2003.


La haute cour de justice

(Articles 108, 109, 110, 111, 112 de la Constitution) La haute cour de justice est une juridiction spéciale composée de députés que l'assemblée nationale élit en son sein, dès la première session de la législature. Elle est présidée par le président de la cour de cassation. La haute cour de justice est compétente pour connaître des crimes et délits commis par les membres du gouvernement. Elle est liée par la définition des crimes et délits et par la détermination des peines résultant des lois pénales en vigueur à l'époque des faits compris dans les poursuites.

Le président de la république n'est toutefois responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions et traduit devant la Haute Cour de Justice qu'en cas de haute trahison.

La mise en accusation est votée au scrutin secret par l'assemblée nationale, à la majorité des 2/3 pour le président de la république, et à la majorité absolue pour les membres du gouvernement.


[modifier] Le conseil économique et social

Le conseil économique et social est un organe consultatif créé en Côte d'Ivoire par une loi organique du 2 janvier 1961. Il assure la représentation des principales activités économiques et sociales, favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et contribue à l’élaboration de la politique économique et sociale du Gouvernement. Les projets de loi de programme à caractère économique et social lui sont soumis pour avis.

Le président de la république peut consulter cette institution pour tout problème à caractère économique et social (article 113 de la Constitution du 1er août 2000). Le droit de saisine Conseil économique et social appartient au président de la république et au président de l’assemblée nationale.

Les membres de l’institution sont nommés pour cinq ans par décret parmi les personnalités qui, par leurs compétences ou leurs activités, concourent au développement économique et social de la République. Le Conseil économique et social comprend 125 membres. Il est aujourd’hui présidé par Laurent Dona Fologo. Voir le site du Conseil économique et social de Côte d'Ivoire.


[modifier] Le médiateur de la république

Le médiateur de la république est un organe de médiation créé par la Constitution (Articles 115, 116, 117 de la Constitution).

A l’image du médiateur français, le médiateur de la République de Côte d’Ivoire est une autorité administrative indépendante, chargée d’une mission de service public, plus précisément d’assurer la médiation entre l’administration et les administrés, mais également entre les administrés eux-mêmes, en vue d’harmoniser les rapports de ceux-ci. Il ne reçoit d’instruction d’aucune autorité. Il ne peut être mis fin à ses fonctions, avant l'expiration de ce délai, qu’en cas d'empêchement constaté par le Conseil constitutionnel saisi par le président de la république. Le Médiateur de la République ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou des actes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions.

Les fonctions de médiateur de la république sont incompatibles avec l’exercice de toute fonction politique, de tout autre emploi public ou de toute activité professionnelle.

Le médiateur de la république est nommé par le président de la république, après avis du président de l’assemblée nationale, pour un mandat de six ans non renouvelable. Mais en pratique, depuis la création de cette institution, Mathieu Ekra est l’actuel médiateur de la république. Son intérim est actuellement assuré par Lamine Ouattara, médiateur de la région du zanzan.


[modifier] Les partis politiques

Bien que reconnu par la constitution de 1960, le multipartisme n’est effectif en Côte d’Ivoire qu’en 1990, année au cours de laquelle plusieurs partis politiques sont créés. Les principaux partis qui participent à la vie politique sont :

le Front populaire ivorien ou FPI, dirigé par Affi N'Guessan;

le Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain ou PDCI-RDA, dirigé par Aime Henri Konan Bédié;

le Rassemblement des républicains ou RDR, dirigé par Alassane Dramane Ouattara;

l'Union pour la démocratie et la paix ou UDPCI, dirigé par Albert Mabri Toikeusse;

le Parti ivoirien des travailleurs ou PIT, dirigé par Francis Wodié.

Des groupes de pression politique animent également la vie politique.

[modifier] Organisation administrative

(Mahitey)

[modifier] Economie

Jusqu'à la fin des années 70, la situation économique de la Côte d'Ivoire est d'une performance enviable. Le taux de croissance de sa production intérieure brute est de 10,2% entre 1960 et 1965 et de 7,2% entre 1965 et 1975. entre 1970 et 1975, alors que ceux de l'Afrique noire et des pays riches occidentaux sont respectivement de 4% et 6% en moyenne, le taux de croissance du PIB en Côte d'Ivoire est de de 6,8% par an. Cette performance particulière s'explique en partie par la stabilité politique qui la caractérise, contrairement à bon nombre d'Etats africains. L'économie présente toutefois des symptômes révélateurs d'une faiblesse structurelle : elle est en effet caractérisée par une forte dépendance extérieure et présente des inégalités de productivité dans ses différents secteurs.

La chute des cours des produits agricoles de base constituées par le café et le cacao, principaux produits d'exportation qui dominent l'économie du pays, entraîne une récession économique à la fin des années 70. La crise économique perdure encore au cours des années 90, produisant des conséquences sociales néfastes. En janvier 1994, la dévaluation de 50% du franc CFA ramène un taux de croissance positif de 6% pendant deux années consécutives, grâce notamment aux mesures d'accompagnement adoptées par la communauté financière internationale. Les programmes d'ajustement structurels mis en place par les partenaires extérieurs que sont le Fonds monétaire international et la Banque mondiale, conduisent à l'adoption de mesures drastiques de restriction budgétaire et de redressement économique par le gouvernement, sans grand succès. Les arriérés de paiement des dettes contractées auprès de ces institutions, ainsi que des problèmes de gouvernance liés à l'exécution de projets financés par l'Union européenne, conduisent, à la fin des années 90, à une rupture du partenariat avec lesdites institutions. L'impact négatif de cette situation sur l'économie est aggravé par le coup de force militaire de décembre 1999 et l'instabilité politique qui en résulte. Le taux de croissance en 2000 est négatif : -2,3%.

Depuis 2004, la Côte d’Ivoire enregistre des taux de croissance réelle positifs (+1.6% en 2004, +1.8% en 2005 et 1.2% en 2006) qui restent toutefois en dessous du taux de croissance de la population, estimé à 3.3%. Le taux d’inflation oscille entre 1.4% à 4.4%. Le service de la dette réglée qui représente 10.68% des exportations en 2000, est réduit à 5% des exportations en 2003, 3.3% en 2004 et 1.45% en 2005, traduisant ainsi les difficultés de l’Etat à tenir ses engagements extérieurs. ces difficultés persistent malgré la hausse du niveau des exportations, passées à 37.9% en 2000 et à 47.8% du PIB en 2005.

L'agriculture vivrière, l’élevage, l’extraction minière, l’exploitation pétrolière et la compétitivité des exportations connaissent certes une embellie, mais les performances du secteur productif sont contrariées par l’accroissement de la dette intérieure.


[modifier] Agriculture

[modifier] Cultures industrielles et d’exportation

Le café et le cacao

Le café et le cacao sont les produits d'exportation de base.

Après avoir été classée troisième producteur mondial de café pendant près de trente ans, la Côte d’Ivoire connaît une baisse de production, passant de 250 000 tonnes en 1990 à 145 000 tonnes en 1994, pour ensuite remonter à une production de 250 866 tonnes en 2003-2004. Elle en est aujourd’hui le septième producteur mondial. Le prix moyen d'achat bord champ est de 355 francs CFA le kg au cours de la campagne 2003-2004. La proportion de café transformée par l'agroindustrie locale est très faible : de 3.6% en 2001-2002, elle tombe à 2% de la production totale en 2003-2004.

Pour le cacao, la Côte d’Ivoire est, avec 40% de la production, le premier producteur mondial devant le Ghana. La production nationale atteint 1,335 millions de tonnes en 2003-2004, la part des exportations étant de 1,060 millions de tonnes pour la même période. Le prix d'achat du cacao au producteur est passé de 688 francs CFA en 2002-2003 à 207 francs CFA le kg en 2003-2004, du fait de la spéculation pratiquée par les acheteurs-exportateurs. En légère hausse, la proportion de cacao transformée par l'agroindustrie locale représente près de 20% de la production totale en 2003-2004.


Les oléagineux

Ce sont le palmier à huile, le cocotier et le coton.

le palmier à huile

Le secteur du palmier à huile est dominé depuis le mileu des années 90 par les sociétés Palmafrique et Palmci, succursales de groupes internationaux ayant racheté les actifs de l'ancienne société d'Etat Palmindustrie. Les exportations concernent l'huile de palme, obtenue après transformation de la graine. La production de graines de palme est estimée en 2004 à 1 564 340 tonnes. L'huile de palme exportée, de 72191 tonnes en 2000, connaît une augmentation de 51,20% en 2004, atteignant ainsi 109162 tonnes.

Le cocotier

La production de noix de coco, estimée à 230000 tonnes en 2000, conaît une constante augmentation jusqu'en 2004, où elle s'élève à 254000 tonnes environ. Le coprah représente 43219 tonnes en 2004, dont 15364 sont exportatées.

Le coton

La Côte d’Ivoire est classée parmi les trois premiers producteurs de coton dans la sous-région. La filière cotonnière connaît toutefois des difficultés réelles aujourd’hui. Localisée principalement dans la région des savanes (région nord du pays), la culture du coton connaît une baisse de production depuis quelques années.

L'huile raffinée et les tourteaux sont extraits du coton graine. Toutefois, seul le tourteau fait l'objet d'exportation : 38981, 30583 et 28194 tonnes en 2000, 2001 et 2002. La production de coton graine et de coton fibre, également concernés par les exportations, représentent respectivement 402367 et 177284 tonnes en 1999-2000, 180144 et 78839 tonnes en 2003-2004. 105423 tonnes de coton fibre ont été exportées en 2004. Les principaux clients du secteur coton sont la Chine, l'Indonésie, la Taîlande et le Taïwan.

L’hévéa

L'hévéa est une culture traditionnelle d'exportation. Sa production est estimée en 2004 à 136 776 tonnes, tandis que le latex exporté est estimé à 141379 tonnes, pour une valeur de 88 milliards de francs CFA.

La canne à sucre

La production de la canne à sucre, culture industrielle, est estimée en 2005 à 1 430 183.98 tonnes. Elle est depuis la privatisation de la société d'Etat Sodesucre en 1999, le fait de deux entreprises : la Sucaf (860 861 tonnes) et Sucrivoire (569 322.38 tonnes), filiales des groupes Castel et Sifca. Cette culture, pratiquée dans la partie nord du pays, est confrontée à d’importantes difficultés depuis le déclenchement de la crise armée en septembre 2002.


Les cultures fruitières

L'ananas et la banane

Les cultures fruitières que sont l’ananas et la banane, jouent un rôle important dans les exportations en Côte d'Ivoire, malgré la remise en cause des quotas par l'Organisation mondiale du commerce. Ils sont exportés en grande partie vers l’Europe.

de 209600 tonnes en 1995, la production d'ananas passe à 238000 en 2000, 260057 en 2001, avant de redescendre à 226022 tonnes en 2004. D'abord de 146700 tonnes, les exportations représentent 195200 tonnes en 2001, puis 158700 tonnes en 2004.

En 2000, 243000 tonnes de banane poyo sont exportées, pour une production totale de 305300 tonnes. En 2001 et 2004, la production et les exportations sont respectivement de 310425 et 255529 tonnes, 307227 et 252423 tonnes.

Les agrumes à essence

Il s'agit de citron, de bergamote et de bigarade. La production des agrumes à essence reste très faible. Les statistiques disponibles indiquent qu'en 2002, la production pour les trois produits cités est respectivement de 10139, 963 et 1762 tonnes. 124 tonnes de jus de citron sont exportées la même année, ainsi q'une infime quantité d'essence pour les trois agrumes.

La Côte d'Ivoire produit également d'autres fruits comme la mangue, la papaye, l'avocat et les agrumes de bouche dont une part importante est exportée vers l'Europe.


L'anacarde

Cette culture est essentiellement localisée dans le nord de la Côte d'Ivoire. Toutefois, de nouvelles plantations d'anacarde sont créées dans le centre et le centre-ouest du pays. Les produits qui en sont issus sont l'amande et la noix de cajou.

Les exportations d'amandes de cajou connaissent une baisse brutale de 2002 à 2004. Elles augmentent de 1757,54% en 2005, et de 231,58% en 2006, pour atteindre 441 tonnes.

En 2006, les productions de noix de cajou sont de 235000 tonnes et les exportations de 210000 tonnes.


La noix de cola

La Côte d'ivoire est le premier producteur mondial de noix de cola. La consommation locale est supérieure aux exportations, qui s'élèvent à 14616 tonnes, pour une production totale de 65216 tonnes.


Le karité

L'essentiel de la production de karité est consommée localement, sous forme d'huile (pour l'alimentation) et de produits cosmétiques. Les quantités produites en 2000, 2001 et 2004 sont estimées à 30874, 30564 et 930 kg. 1300 kg sont exportés en 2000.

[modifier] Cultures vivrières

Les principales cultures vivrières qui entrent dans la consommation locale, sont selon des statistiques établies en 2004 :

  • le maïs avec 608 032 tonnes sur 278 679 hectares ;
  • le riz avec une production de 673 006 tonnes sur une surface cultivée de 340 856 hectares ;
  • l’igname avec 4 970 949 tonnes sur 563 432 hectares ;
  • le manioc avec 2 047 064 tonnes sur 269 429 hectares ;
  • la banane plantain avec 1 519 716 tonnes sur 433 513 hectares.

La Côte d’Ivoire produit également du mil, du sorgho, du fonio, de l’arachide, de la patate douce, du taro.

L'incapacité des productions nationales à satisfaire les besoins de la consommation locale conduit à l'importation de quantités importantes de certains de ces produits. Ainsi, pour une production nationale de 673 006 tonnes, les importations de riz semi blanchi en provenance des pays d’Asie notamment, s'élèvent à 715 319 tonnes.

Les exportations des productions nationales, infimes, sont généralement limitées aux pays de la sous-région. En raison de l’incapacité des industries ivoiriennes à les transformer localement, ces productions posent des problèmes de conservation.


Une politique d'encadrement menée par le gouvernement permet le développement des cultures maraîchères au cours des années 70, réduisant ainsi, pour ces produits, la dépendance du pays vis à vis de l'étranger. sont produits : de l'aubergine, du concombre, de la courge, du haricot vert, du gombo, de la tomate. Les cultures maraîchères sont destinées à la consommation locale, mais elles ne peuvent entièrement la couvrir. L'essentiel de la consommation d'oignon est importé du Niger et des Pays Bas.

[modifier] Production animale et halieutique

Les ressources animales

La politique mise en place par le gouvernement ivoirien au moment l'accession du pays à l'indépendance met un accent particulier sur le développement de l'élevage. Celui-ci connaît effectivement une augmentation globale, en dépit de quelques baisses enregistrées au niveau de la production. Le cheptel national comprend des bovins, des petits ruminants (ovins et caprins), des porcins , ainsi que des volailles. Les importations concourent, avec l'élevage, à la satisfaction de la consommation nationale en produits animaliers. Malgré la fermeture de la chasse, décidée en 1974 pour permettre la reconstitution du potentiel faunique, le gibier occupe également une part importante de cette consommation. Les produits animaliers concernés sont constitués par les viandes et abats de bovins, de petits ruminants (ovins et caprins), de porcins, de volaille, les produits laitiers et les oeufs.


Le Cheptel national de 2000 à 2005 (en milliers).
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Bovins 1 409 1 442 1 456 1 352 1 348 1 346
Petits ruminants 2 585 2 649 2 662 2 174 2 126 2 121
Porcins 336 346 650 322 307 300
Volailles 29 390 31 060 30 250 29 620 27 160 27 290
Total 33 720 35 497 34 718 33 468 30 941 31 057


Les importations de 2000 à 2004 (en tonnes).
2000 2001 2002 2003 2004
Bovins 24 916 23 173 15 098 12 276 12 276
Petits ruminants 2 423 2 201 1 706 1 589 1 589
Total importations vif 27 399 25 374 16 804 13 865 13 865


Production locale et importation de produits d'élevage de 2000 à 2005 (en tonnes).
2000 2001 2002 2003 2004 2005
Productions nationales de viandes et abats 59 166 61 569 80 510 65 264 48 319 45 489
Importations de viandes et abats 14 094 16 771 35 048 66 494 63 512 57 097
Importations de produits laitiers 186 560 116 207 129 436 202 938 202 938

Source : statistiques agricoles octobre 2005[4]


Les ressources halieutiques

La Côte d’Ivoire possède d'importants atouts pour le développement de la production halieutique, en raison de sa façade côtière sur le Golfe de Guinée. La nécessité de développer la pêche industrielle, essentiellement maritime, a conduit le gouvernement à réaliser des investissements considérables, pour la constitution d'une flotille et la construction, puis l'extension de ports de pêche à Abidjan et Yamoussoukro. Pour aider à la couverture des besoins de consommation locale que ne peuvent assurer seuls les produits de la pêche locale, la politique nationale en cette matière incite également au développement de l’aquaculture, par la création de piscines et étangs piscicoles. Des accords de pêches et de coopération sont conclus avec l’Union européenne et la Guinée-Bissau. Les importations effectuées auprès du Sénégal et de la Mauritanie, aident à combler le déficit en produits halieutiques.

Les Produits de la pêche en 2004 sont de 54 397.811 tonnes dont 19 379 pour la pêche industrielle et 35 018.811 pour la pêche artisanale, traditionnellement pratiquée par les populations vivant sur la côte maritime et autour des lagunes. La production aquacole représente 866.05 tonnes pour la même période, dont 331.35 pour les produits d'origine lagunaire et 534.7 pour ceux d'origine continentale. Quant aux importations, celles-ci concernent le thon, les conserves, des maquereaux congelés et d'autres poissons, vivants ou fumés. Elles représentent respectivement, en 2000, 2001 et 2002, 237244, 216529 et 204757 tonnes. L’Etat ivoirien est aujourd'hui confronté à des défis importants pour la surveillance et la protection de ses eaux, eu égard aux nombreuses violations commises par des bateaux de pêche étrangers, dont les actions ont un impact négatif important sur les productions locales.

[modifier] Exploitations forestières

Le massif forestier ivoirien, qui initialement longeait le Golfe de Guinée sur plus de 500 km, s'étendant sur une profondeur variant entre 120 et 350 km à l'intérieur, est aujourd'hui fortement entamé. L'exploitation forestière est le principal facteur de cette détérioration. Elle débute en Côte d'Ivoire au cours des années 1880-1890, avec des commerçants britaniques en quête d'une nouvelle essence de bois. La principale essence commercialisée jusque vers 1920 est alors l'acajou, fortement demandée sur le marché international. De nombreuses essences sont ensuite exploitées aux fins d'exportation, parmi lequels le makoré, le sipo, l' aboudikro, le tiama, le niangon, le samba, le bété, l' assamela, le Dibetou, l' ilomba, le bosse, le fromager, l' iroko.

Après l'accession du pays à l'indépendance, l'exploitation forestière continue de jouer un rôle considérable dans l'économie ivoirienne. Les forêts sont classifiés en deux groupes : les forêts du domaine permanent de l'Etat, et les forêts du domaine rural. Les forêts du domaine permanent de l'Etat comprenant 9 parcs nationaux, 3 réserves, 169 forêts classées, 7 forêts proposées au classement, 51 forêts abandonnées au domaines rural. Celles du domaine rural se composent de toutes les forêts n'étant pas comprises dans le domaine permanent de l'Etat. La principale grume tropicale exportée est le bois de teck, avec un total de 86000 m3 exportés en 2002. 69.03% de la production de bois, qui représente en 2004 267.564 millions de FCFA, est destinée à l’exportation sur les marchés internationaux. La destruction du couvert forestier conduit le gouvernement à adopter une politique de reboisement. Ainsi, la Sodefor, Société de développement des forêts, est créée avec pour mission la préservation et la gestion du patrimoine forestier estimé à 6000000 d'hectares. Elle exerce une activité de reboisement dans les zones apauvries par une exploitation forestière masive.

[modifier] Industrie

[modifier] Exploitations minières et énergétiques

[modifier] Industries agroalimentaires

[modifier] Autres Industries

[modifier] Commerce et services

[modifier] Commerce

[modifier] Transports

[modifier] communications

[modifier] Banques et etablissements financiers

Banques traditionnelles


Assurances


Autres Etablissements financiers

- Sociétés de microfinance - Fonds de garantie - Coopératives d'épargne et de crédit

[modifier] Tourisme

Politique nationale en matière de tourisme


Atouts touristiques


Statistiques

touristes hôtels


[modifier] Equipements et infrastructures économiques

[modifier] Artisanat et Secteur Informel

Artisanat

Secteur Informel

[modifier] Education

[modifier] Santé

[modifier] Culture, arts et littérature

[modifier] Musique

Les précurseurs de la musique ivoirienne sont, au nombre des plus connus, Amédée Pierre (roi du Dopé : nom bété du rossignol), Allah Thérèse, Tima Gbahi ; Guéi Jean, Zakry Noël et bien d’autres. A ceux-là, il faut ajouter les moins traditionalistes comme Brou Félix, Mamadou Doumbia, Lougah François (décédé), Ernesto Djédjé (décédé), Stanislas Justin et etc. Une vague d’artistes modernes peut être citée. Il s’agit entre autres de : -Pour le reggae : Apha Blondy, Ticken Jah, Ismaël Isaac, Serges Kassi, Jimmy Kamson, etc; - Pour le zouglou : Serges Biley, Yodo et l’enfant siro, maggic systèm, Petit Denis, Soum Bill, Espoir 2000, Pat Sacko, Aboutou Roots…; -Pour la musique mandingue: Aïcha Koné, Mawa Traoré, Kandet Kantet, Affou Kéïta… ; -Le groupe des DJ : Douk Saga (décédé), DJ Lewis, DJ Volcano, DJ Boomastik, DJ Elloh Mix, DJ Ahmed Chalah, DJ Caloudji, DJ Rodrigue, Don Mike le Gourou, Maréchal DJ, DJ Jacob, BB DJ,… ; -Pour les variétés: Meiway, Bailly Spinto, Jonny La Fleur, Luckson Padaud BetiKa, Affro Love, Mathey, Tiane, Niki Saff K-Dance, Sotéka, Alain de Marie, Joêlle-C (décédée)… ; -Pour la musique religieuse : Schékina, O’Nel Mala, Pasteur Adjéi, Constance, Zézéta, Aliman, Hadja Kady, Sana Koné, les Frères Coulibaly,… ; -Pour la musique sentimentale : Daouda, Frost… Aussi, faut-il noter que la diversité des peuples de Côte d’Ivoire lui a valu toute une variété de danses. L’on peut citer à titre indicatif  : -les danses extrêmement viriles exigeant des danseurs, des aptitudes physiques indéniables tels que le Zaglobi bété, le Zamblé et le Zahouri gouro… ; -les danses acrobatiques telles que celles des échassiers yacouba, la danse du couteau wobè, le Boloï sénoufo… ; -des danses harmonieuses et rythmées comme le Zahouli gouro, le Kotou baoulé, le tèmaté yacouba, les danses accompagnées par balafon… ; -la danse caractéristique de la région côtière qu’appuie une fanfare et qui a su adapter les instruments étrangers aux rythmes africains ; -le ziguidi bété, une danse guerrière qui mine les gestes de la guerre et dansée à l’occasion de la mort d’un grand guerrier ou d’un grand chasseur ; -le Maïeto bété exécuté à l’occasion du décès d’une femme en couches, tandis que les hommes sont chassés du village et sont tenus d’exécuter les travaux ménagers traditionnellement dévolus aux femmes ; -l’adjanon baoulé : c’est une danse exécutée lors des grandes calamités (épidémie, guerre…) en vue de conjurer le mauvais sort. Certaines de ces danses sont dites sacrées et exécutées pendant les cérémonies rituelles. C’est le cas chez les agni, les bron, les adioukrou, les abidji…

[modifier] Société

[modifier] Relations diplomatiques