Madame Dugazon
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Madame Dugazon, née Louise-Rosalie Lefebvre, épouse Dugazon, est une danseuse, actrice et chanteuse française née à Berlin le 18 juin 1755 et morte à Paris le 22 septembre 1821.
Fille du danseur et maître de ballet François-Jacques Lefebvre et sœur du violoniste Joseph Lefebvre, elle apprend la danse à la Comédie-Italienne, où est remarquée par Grétry et madame Favart. Elle jouait les soubrettes et les amoureuses avec tant de perfection qu'elle a donné son nom à ces emplois. En 1776, elle épouse l'acteur Jean-Henri Gourgaud, dit Dugazon, et donna son nom à une catégorie vocale d'opéra, le mezzo-soprano léger. Leur relation tourne rapidement court, mais c’est sous le nom de Dugazon qu’elle poursuit sa carrière. Elle obtient ses succès aussi bien comme cantatrice que comme comédienne, passant de Grétry ou Dalayrac à Marivaux.
Royaliste et courageuse alors que son ex-mari a épousé les idées révolutionnaires, elle n’a pas peur de montrer un soir de 1792 son attachement à Marie-Antoinette. Venant sur le devant de la scène, tournée vers la loge royale, elle chante l’air Ah ! Combien j’aime ma maîtresse. Elle doit alors se cacher et ne réapparaît qu’en 1795. Elle fait ses adieux le 29 février 1804 avec Le Calife de Bagdad, en présence du Premier Consul Bonaparte.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Lien externe
Madame Dugazon et ses rôles sur le site CÉSAR
