Mélanie la Jeune

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Mélanie.

Mélanie "la Jeune" est une sainte chrétienne née en 383, son prénom était Valéria Mélania.

Sommaire

[modifier] Hagiographie

Originaire d'Espagne, ses parents, Publicola et Albina, souhaitèrent la voir mariée à l'âge de 14 ans, tandis qu'elle souhaitait suivre la vie monastique comme sa grand-mère paternelle Mélanie l'ancienne. Après avoir eu deux enfants, morts en bas âge, elle vécut avec son mari, Pinien (un riche patricien), comme avec un frère.

Suite à un rêve qu'eurent Mélanie et Pinien (le franchissement d'un mur élevé avant de passer la porte étroite pour parvenir au Royaume des Cieux) et sur les conseils de sa grand-mère, Mélanie et son mari vendirent leurs biens (qui s'étendaient de la Bretagne à l'Espagne) au profit de nombreux monastères et Églises et affranchirent leurs esclaves, au nombre de huit milles (trois pièces d'or leur aurait été données à chacun), ce malgré les désaccords de nombreux membres de leur famille et politiciens pour ne pas compromettre l'économie de l'État.

En 410, lors de l'invasion des Goths d'Alaric Ier, Mélanie et Pinien, accompagnés d'Albina et de Mélanie l'ancienne, fuirent en Italie du nord, puis en Sicile avec 60 vierges et 30 moines, et s'établirent à Tagaste, en Afrique, pour vivre en "véritable serviteurs du Christ[1]".

Mélanie et sa famille resteront environ 7 ans en Afrique. Elle y pratiqua un véritable dévouement au culte de Dieu, puis partirent en Terre Sainte où Mélanie croisa saint Cyrille de Jérusalem[réf. souhaitée].

En 417, Ils arrivèrent à Jérusalem où la grand-mère avait déjà vécu.

C'est en 431, que mourut sa mère Albina, puis son mari Pinien (432/435). Tous deux furent enterrés près de la grotte où le Christ avait prédit la fin de Jérusalem[réf. souhaitée]. Après la mort de ses proches elle fonda, comme sa grand-mère, un monastère (de femmes) et un monastère d'hommes (près de l'église de l'Ascension), l'un et l'autre sur le Mont des Oliviers.

En 436, elle alla à Constantinople, au chevet de son riche oncle Volvusien, qui fort malade accepta le Baptême malgré ses croyances païennes. Au vu de la situation politique, Mélanie le convertit.

L'Impératrice Eudocie, en pélerinage en 437, lui demanda conseil pour de nombreux dons aux Églises et monastères.

Et c'est en 439,lors de la fête de la Nativité qu'elle tomba malade et rassembla les siens pour faire ses recommandations. Elle mourut le 31 décembre[2][citation nécessaire].

Son monastère est entré dans le lectionnaire de Jérusalem comme station liturgique. Il sera détruit vers 614 lors des invasions perse.

Gérontios, son biographe, écrivit sa vie en grec. On trouve aussi des éléments biographiques dans l' Histoire lausiaque de Pallade (de Galatie) et la Vie de Pierre l'Ibère.

[modifier] Fête liturgique

[modifier] Sources

  • Vie de sainte Mélanie, trad. de D. Gorce, Sources chrétiennes, 90
  • Tous les Saints du Calendrier, de Jacques Chabannes, Librairie académique Perrin, 1970

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. Source: Tous les Saints du Calendrier, de Janvier à Juin, Jacques Chabannes, Librairie Académique Perrin, 1970
  2. Source: Tous les Saints du Calendrier, de Janvier à Juin, Jacques Chabannes, Librairie Académique Perrin, 1970
  3. Source: nominis[1]