Luise Gottsched

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Luise Adelgunde Victoria Gottsched
Naissance 1713, Dantzig
Décès 1762, Leipzig
Activité Traductrice, écrivaine
Nationalité Allemagne Allemagne
Œuvres principales die Hausfranzësin
Pour l’article homonyme?, voir Johann Christoph Gottsched

Luise Adelgunde Victoria Gottsched, née Kulmus le 11 avril 1713 à Dantzig où elle est morte le 26 juin 1762, est une femme de lettres allemande.

D’une éducation littéraire soignée, Luise Kulmus fut mariée en 1735 à l’écrivain Gottsched, dont elle devint la « chère collaboratrice. » Possédant l’anglais et le français, elle apprit le latin et le grec après son mariage et acquit une solide connaissance des littératures anciennes et étrangères.

Elle a traduit beaucoup de pièces de théâtre du français et de l’anglais, entre autres Caton d’Addison, Zaïre de Voltaire, Génie de Françoise de Graffigny.

Elle composa elle-même des tragédies, Aurélius, Panthée, etc., et des comédies, dont la meilleure est die Hausfranzësin (la Ménagère française) ; puis des Satires qui ne manquent pas de sel, contre les piétistes, contre les imitateurs de Klopstock, etc.

Il a été dit que Luise Gottsched eut, mieux que son mari, l’intelligence des conditions littéraires de son temps et de son pays, et qu’elle comprenait la nécessité du progrès. Ses Lettres, publiées par son amie Dorothea Henriette von Runkel (Briefe der Frau Louise Adelgunde Victorie Gottsched, geborne Kulmus, Dresde, 1771, 3 vol.), sont écrites avec vivacité et esprit, et remplies de renseignements curieux.

Gottsched a donné un recueil posthume des Poèmes de sa femme, avec une Notice sur sa vie (Gedichte, Leipzig, 1763).

[modifier] Source

  • Gustave Vapereau, Dictionnaire universel des littératures, Paris, Hachette, 1876, p. 913.
Autres langues