Louis Charles du Plessis d'Argentré

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Armes des du Plessis d'Argentré : de gueules à dix billettes d'or posées 4, 3, 2, 1
Armes des du Plessis d'Argentré : de gueules à dix billettes d'or posées 4, 3, 2, 1
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Louis Charles du Plessis d'Argentré, évêque de Limoges, né en 1724.

[modifier] Origine

Les du Plessis d'Argentré sont une famille d'ancienne noblesse bretonne, admise aux honneurs du Louvre en 1774, qui tire son origine et son nom de la terre du Plessis en Argentré-du-Plessis.

[modifier] Biographie

Il fut nommé en député aux états généraux de 1789, où il joua un rôle important, et y siégea constamment avec le parti qui s'opposait à la Révolution française. Les temps de la persécution étant arrivés, il se réunit, à Paris, à l'évêque de Clermont, pour ordonner les ecclésiastiques qui restaient fidèles à leur vocation. Les circonstances le forcèrent à quitter la France ; il se réfugia à Munster, d'où il correspondait avec les grands vicaires auxquels il avait confié l'administration de son diocèse.

Le concordat de 1801 lui fit prendre une autre disposition. Il signa d'abord, avec trente-sept autres évèques français, les remontrances qui furent adressées à Pie VII ; mais, craignant un schisme qui serait devenu fatal à l'Église, il fit passer, le 20 février 1802, aux fidèles de son diocèse, un avertissement, avec des instructions pour les vicaires généraux et pour le clergé, où il disait que le nouvel évêque étant entré en fonctions avec l'autorisation du pape, il retirait ses pouvoirs aux vicaires généraux que lui-même avait institués. Par suite de cette décision de l'évêque de Limoges, il n'y eut presque point d'ecclésiastiques dissidents dans ce diocèse, et l'ancien évêque fut constamment en relation avec son successeur. Ce prélat mourut en exil à Munster, en avril 1808. Ses ossements ont été rapportés dans sa cathédrale de Limoges en 1876.

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