Liepvrette

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Liepvrette
La haute vallée, vue du col des Bagenelles
La haute vallée de la Liepvrette
Longueur 25 km
Débit moyen 2,10 m3.s-1
mesurés à Châtenois
Surface du bassin 130 km2
Se jette dans le Giessen
Bassin collecteur Rhin
Pays France
Cours d’eau - Hydrologie

La Liepvrette est une rivière d'Alsace qui naît sur le versant oriental du massif des Vosges. Elle coule dans les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin.

Sommaire

[modifier] Géographie

La Liepvrette à Sainte Croix-aux-Mines
La Liepvrette à Sainte Croix-aux-Mines

La Liepvrette prend sa source en amont du col des Bagenelles à 750 mètres d'altitude près de Sainte-Marie-aux-Mines. Elle reçoit les eaux du Rauenthal qui provient du Brézouard et à gauche le Robinot qui coule du Haut des Héraux. Elle infléchit son cours vers le hameau d'Échéry (Sainte-Marie-aux-Mines). La Liepvrette traverse les communes de Sainte-Croix-aux-Mines, Lièpvre puis passe près du village de La Vancelle, pour rejoindre à la sortie du village le Giessen en amont de la petite ville de Scherwiller, après un parcours de 25 km. Son débit annuel est moyen et n'excède pas 1,92 m3/s à Lièpvre et 2,10 m3/s à Châtenois. Des petits affluents qui proviennent des pentes du Taennchel et du Chalmont rejoignent la Liepvrette à Lièpvre. La Liepvrette reçoit aussi les eaux du Rombach qui prend sa source au col de la Hingrie à Rombach-le-Franc.

Les principaux affluents de la Liepvrette sont :

  • à Sainte-Marie-aux-Mines : le Rauenthal, qui prend sa source au Brézouard (1228 m), l'Hâte, qui provient du hameau d'Échéry [1] le Fischtal, le Robinot (qui vient du Haut des Héraux), l'Hergauchamps, l'Isenbach qui prend sa source depuis le vallon de Saint-Blaise ;
  • à Sainte-Croix-aux-Mines : la Timbach, la Sobache, le Grand Rombach, le Petit Rombach ;
  • à Lièpvre : le Votembach, le Rombach, le Mollembach, le Kessenthal, la Goutte Saint-Blaise, le Jacquesthal qui marque la limite départementale.
  • à La Vancelle: les trois ruisseaux de La Vancelle: Rösselbach, Faulbach et Chalmont

Le Rombach prend sa source près du col de la Hingrie et parcourt un trajet de 8,5 km avant de se jeter dans la Liepvrette. Il traverse le hameau de la Hingrie et récupère les eaux du Volbach qui prend sa source au lieu-dit de Degelingoutte, puis il est grossi par les eaux de Bestégoutte qui proviennent de la Hautegarde. À la Hingrie, le ruisseau du Rombach récupère aussi les sources qui proviennent du Barançon, du Biagoutte (qui provient du Chat Pendu). En traversant le village de Rombach-le-Franc, le Rombach reçoit aussi les petits ruisseaux de Pierreusegoutte, de Naugigoutte, de Hargoutte et de la Vaurière dont les sources proviennent de Grandgoutte et du Grand Haut.

Au dessous de Lièpvre, la Liepvrette passe entre le château du Frankenbourg et le château du Haut-Kœnigsbourg puis traverse la commune de Scherwiller, et celle de Châtenois. Elle rejoint ensuite le Giessen ( = la Scheer dans les anciens titres) qui vient du Val de Villé, et toutes les eaux réunies se déversent dans l'Ill au-dessous de Sélestat.

[modifier] Hydrologie

La Lièpvrette à Lièpvre
La Lièpvrette à Lièpvre

La Liepvrette est un cours d'eau de montagne avec une énergie très marquée en amont (charge grossière de type blocs ou galets) et qui s'atténue vers l'aval, mais avec une dynamique latérale plus importante dans le fond de la vallée, marquée par un style fluvial de type "tresse" ou "méandres divagants". Il s'agit d'un cours d'eau de première catégorie piscicole, c'est-à-dire que les salmonidés dominent (truites et saumons). De plus il fait partie des cours d'eau classés, c'est-à-dire que les poissons migrateurs doivent circuler sur l'ensemble du cours d'eau.

[modifier] Histoire

La Liepvrette, nommée dans les anciens documents carolingiens "Laimaha" ou "Laima" ou ceux en latin "Lebraha" ou "Lebera", était aussi connue au Moyen-Âge par les habitants de langue allemande de Sainte-Marie-aux-Mines ou de Ribeaupierre sous le nom de "Landbach" ou "Landwasser", c'est-à-dire le ruisseau provincial. "Lebraha" est sans doute un nom d'origine celtique qui semble provenir du mot '"Leber" une forme latinisée. Vers la fin du XVIIIe siècle, la partie alsacienne et lorraine était séparée par le ruisseau de la Liepvrette et servait de délimitation de territoire entre le Duché de Lorraine et la Seigneurie de Ribeaupierre.

[modifier] Notes et références

  1. A ne pas confondre avec le hameau d'Echéry qui se trouve à Sainte Croix-aux-Mines dont l'existence est attestée depuis le Xe siècle qu'on appelait le vieille Echéry (ou Alt Eckeric) et l'Echéry de Sainte Marie-aux-Mines qui n'est mentionnée qu'à partir du XIIIe siècle

[modifier] Bibliographie

[modifier] Liens externes


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