Libération-Nord

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Libération-Nord est le nom donné à l'un des principaux mouvements de résistants français de la zone Nord occupée pendant la Seconde Guerre mondiale.

Il est l'un des huit grands réseaux membres du Conseil national de la Résistance (CNR).

Sommaire

[modifier] Historique

D'abord journal clandestin, dès décembre 1940, Libération-Nord se transforma en novembre 1941 en un mouvement de résistance. Se voulant l'expression des mouvances syndicales CGT non communiste, CFTC et de la SFIO clandestine, il s'est formé autour de Christian Pineau et de l'équipe du Manifeste des douze. Sans être seuls, les socialistes sont hégémoniques dans ce mouvement.

En 1942, deux réseaux de résistance sont créés à partir de Libération-Nord, sous le contrôle du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) :

Il commence à organiser des groupes armés, début 1943, sous l'impulsion du philosophe Jean Cavaillès et du colonel Zarapoff. Représenté au Conseil national de la Résistance, où il relaie l'influence de la SFIO clandestine, le mouvement refuse sa participation aux MUR en décembre 1943.

À l'instar de l'Organisation civile et militaire (OCM), il échoue à créer, avec la SFIO, un grand parti travailliste issu de la Résistance.

[modifier] Principaux membres

[modifier] Bibliographie

  • Alya Aglan, La Résistance sacrifiée. Le mouvement Libération-Nord, Flammarion, 1999 (ISBN 2080676970), nouvelle édition, « Champs », 2006.
  • Christian Pineau, La Simple Vérité. Regard sur la période 1940-1945, Juillard, 1960
  • Marc Sadoun, Les Socialistes sous l'Occupation, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1982 (ISBN 2724604601)

[modifier] Voir aussi

  • Libération-Sud, mouvement de la zone Sud (totalement indépendant de Libération-Nord).
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