Lettres de mon moulin

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Les Lettres de mon moulin sont des nouvelles rassemblées sous ce titre après que plusieurs d'entre elles aient été publiées dans un journal parisien.

Le titre a été habituellement orthographié et typographié « Lettres de mon Moulin », mais on rencontre diverses éditions sous les titres alternatifs « Lettres de mon moulin », « Les Lettres de mon Moulin » et « Les Lettres de mon moulin ».

À partir de leur publication sous ce titre, elles ont toutes été attribuées à Alphonse Daudet. On sait pourtant que Paul Arène, entre autres, a été le co-auteur de plusieurs nouvelles, comme l'a notamment révélé Octave Mirbeau en 1884. Celles qui ont été écrites en collaboration avec lui, voire par lui, ont un charme, une légèreté d'écriture qui leur vaut une place dans les livres scolaires et dans le cœur de nombreux lecteurs : La Chèvre de monsieur Seguin, Les Vieux, La Mule du pape, La Légende de l'homme à la cervelle d'or...

Les histoires situées en Corse ou en Algérie (où Daudet a séjourné) sont dures, parfois racistes (ce qui n'a rien d'exceptionnel chez les intellectuels français du XIXe siècle).

Une curiosité : Le Curé de Cucugnan ; très honnêtement, Daudet prévient que cette histoire n'est pas de lui.

Octave Mirbeau publiera, en novembre 1885 : Lettres de ma chaumière, recueil de nouvelles qui ont pour cadre la Normandie et le Finistère, et qui se veut l'antithèse de la gentillesse d'Alphonse Daudet.

En 1954, Marcel Pagnol a réalisé une version cinématographique de quatre de ces lettres (L'Elixir du Révérend Père Gaucher, Le Secret de Maître Cornille, Les trois Messes basses, Le Curé de Cucugnan) intitulée Les Lettres de mon moulin.

[modifier] Les nouvelles

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