Larbi Bensari

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Cheikh Larbi Bensari (né à Tlemcen en 1867- mort à Tlemcen en 1964) est le Maître du hawzi tlemcénien. C'est l'artiste le plus en vue de l'école de Tlemcen au début du XXème siècle.

Larbi Bensari est issu d'une famille tlemcénienne modeste. Initié par Makchiche, M'naouar et Boudelfa, il a su mettre en pratique les ressources de son étonnante mémoire, de son intelligence musicale et de sa volonté pour réussir à s'imposer comme l'un des meilleurs exécutants de la ville. Sa palette allait du hawzi au 'arûbi, au madh et il s'interessa également au gharbi. Il accordait cependant une place prépondérante à la musique classique Çan'a. Il laissera à sa mort 18 noubas sur les 24 que compte la musique de Zyriab.

Cheikh Larbi Bensari constitue une pièce maîtresse dans l'analyse de la sociologie de l'art musical à Tlemcen du fait même que sa technique pédagogique d'apprentissage et sa rigueur d'interprétation établit le rapport d'allégeance culturelle de Tlemcen vis à vis de Cordoue.

[modifier] Bibliographie

• Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens, Achour Cheurfi, Ed. ANEP, Alger 1997

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Cheikh El ARBI BENSARI de son vrai nom SARI est né présumé en 1857 à TLEMCEN (ALGERIE). Il fut recruté en qualité d’apprenti coiffeur, chez un grand maître de musique andalouse Mohammed BENCHAABANE dit BOUDELFA ( 1853-1914), qui dirigeait un orchestre ; mais si Cheikh EL ARBI était un piètre élève dans la profession de coiffeur , il excellait, par contre, dans la musique andalouse que lui enseignait son maître BOUDELFA; le jeune SARI, élève studieux, animé d’une très grande volonté, apprit vite à jouer de tous les instruments, et particulièrement le R’BEB et L’ALTO. BOUDELFA , reconnaissant quelque temps plus tard que son élève est devenu un virtuose, lui confia la direction de son orchestre. Le 24 décembre 1964, ce grand maître de la musique cette imposante personnalté qui a su allier l’art et la manière dans l’interprétation des noubas, s’éteignit, dans sa ville natale.