Lapalud

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Lapalud
Carte de localisation de Lapalud
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Arrondissement d'Avignon
Canton Canton de Bollène
Code Insee 84064
Code postal 84840
Maire
Mandat en cours
Jean-Pierre Lambertin
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Rhône-Lez-Provence
Latitude
Longitude
44° 18′ 19″ Nord
         4° 41′ 23″ Est
/ 44.3052777778, 4.68972222222
Altitude 42 m (mini) – 59 m (maxi)
Superficie 17,37 km²
Population sans
doubles comptes
3 267 hab.
(1999)
Densité 188 hab./km²

Lapalud est une commune française, située dans le département de Vaucluse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Accès

Du nord arrive au bourg la route nationale 71 et repard au sud la route nationale 7 et la route dépatementale 63. Les route départementale 204 et 204a partent vers l'est.

La ligne TGV passe sur la commune.

[modifier] Relief

Avec une altitude minimale de 42 mètres et une altitude maximale de 59 mètres, la commune est assez "plate".

[modifier] Géologie

[modifier] Hydrographie

Le Rhône passe en bordure ouest de la commune.

Plan d'eau à l'est du bourg et lac de Deves au sud-est.

[modifier] Histoire

1138, installation dans une plaine qui fut longtemps marécageuse, d'ou le toponyme Palus.[1]

Les templiers y sont co-seigneurs au XIIe siècle. La seigneurie passe ensuite au comte de Toulouse puis revint au Saint-Siège, après la croisade des Albigeois.[1]

Important péage au Moyen Âge qui commandait la route des Baronnies.[1]

Assiégé et ravagé en 1563 par le baron des Adrets.[1]

Le duc d'Angoulême, qui avait essayé de s'opposer au retour de Napoléon en 1815, signa ici sa capitulation.[1]

Inondations catastrophiques en 1840 et 1856.[1]

[modifier] Héraldique

Blason de Lapalud

De gueules à l'ancre d'argent, à la clef d'or et à la clef d'argent passées en sautoir brochant sur le tout.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 .? Jean Pierre Lambertin PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1477 2345 2260 3133 3332 3267
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Économie

ZA Les planières et ZA l'Enclos

[modifier] Industrie

[modifier] Tourisme

Espace de Loisirs des Girardes Promenade, Jogging, Pêche à la ligne, Voile, Plongée, Baignade

[modifier] Agriculture

[modifier] Équipements ou Services

[modifier] Éducation

Ecole Louis Pergaud

Ecole du Parc

[modifier] Sports

[modifier] Santé

[modifier] Vie locale

[modifier] Culte

Chrétien (église paroisiale, Centre Chrétien V.I.E.)

[modifier] Environnement

[modifier] Lieux et monuments

L'agglomération lapalutienne, dans son ensemble, est aujourd'hui très différente de ce qu'elle fut jadis. Depuis la dernière guerre en particulier, on assiste à une profonde modification de la topographie et d'importantes mutations démographiques ont radicalement transformé la vie quotidienne des habitants. Une promenade dans les rues de l'ancien village nous permet cependant d'imaginer ce qu'il fut, il y a deux ou trois siècles. Quelques vestiges architecturaux nous conduisent à évoquer la cité comtadine sous le régime pontifical et les populations rurales qui l'animèrent. Nous puisons d'utiles précisions dans les vieux textes d'archives, précieuse mémoire collective du vieux Lapalud.

[modifier] La mairie

L’hôtel de ville actuel a été construit en 1911. Ce bâtiment, construit peu avant la Révolution de 1789, quand on abattait les remparts et comblait les fossés, fut occupé par la maréchaussée jusqu'en 1833. Autrefois, la maison consulaire était située dans la grande Rue et servait en même temps de maison d'école.

[modifier] La porte Jullien

Porte flamande édifiée au début du XIXe siècle en remplacement de la tour de défense avec herse et pont-levis qui permettait de franchir l'enceinte fortifiée du Moyen Âge. Le dernier pont-levis, refait à neuf en 1624 avait été remplacé par un pont en pierre en 1701. C'est une décision de la commission municipale en date du 11 mai 1862 qui donne le nom du général Jullien à l'entrée nord du village. Auparavant, on disait « porte haute » ou « portail d'en haut ».

[modifier] Les remparts

Dernier vestige de l'enceinte fortifiée, la courtine nord ouest a été consolidée, en même temps que la maison voisine a été reconstruite, avec sa façade du XVIIIe. Les fossés ont été comblés par corvée à partir de 1760. En 1830, la démolition des tours de l'ouest et la récupération des terrains communaux que certains habitants occupaient abusivement, permit d'aménager le cours du Barry, le long du Béal.

[modifier] Le lavoir

Il s'élève à proximité d'une source abondante, aujourd'hui canalisée, qui alimenta, des siècles durant, une fontaine et un abreuvoir et où les femmes venaient laver leur linge. De nombreux travaux, effectués au XVIIe et au XVIIIe siècle permirent d'améliorer progressivement les conditions d'hygiène. Plus tard, au couchant du lavoir, on construisit un abattoir, aujourd'hui détruit.

[modifier] La maison Cardinale

Cette maison de campagne des cardinaux, au temps où les papes résidaient à Avignon, fut remaniée au XVIe siècle puis divisée en plusieurs logements et transformée en maison de rapport. À la base de la tour, bien conservée, l'entrée d'un souterrain est encore visible. S'il faut croire la tradition, ce boyau reliait jadis la maison au château de la Bâtie.

[modifier] L’église

L’abbé Rose pensait qu'une chapelle existait déjà au Xe siècle. La nef principale, de style roman, serait due à Bertrand de Clansaye, évêque de Saint-Paul au XIIIe siècle. Le clocher actuel aurait été édifié au XVe siècle par la Révérende Chambre Apostolique, dame seigneuresse de Lapalud, avec la participation financière de Julien de la Rovère, qui devait devenir le pape Jules II. Les travaux d'agrandissement, entre 1823 et 1828 mirent en conflit la Municipalité et un propriétaire voisin irréductible, le comte Jullien.

[modifier] Le Portalet

On appelle quelquefois ce bâtiment « le château ». La maison, construite à la fin du XVIIIe siècle par la famille de Jullien, s'élèverait sur l'emplacement de l'ancien manoir des Templiers. C'est là que s'écoulèrent les années d'enfance des cinq frères Jullien qui devinrent tous officiers supérieurs dans les armées de la Révolution et de l'Empire. Le plus célèbre, Victor Jullien se retira à Lapalud en 1815, comme général de division. Il laissa la maison à sa sœur, Madame Brézun et fit construire, pour y demeurer, le château de Kerchène. Ancien condisciple de Bonaparte à Brienne et à Valence, il avait été pendant 14 ans préfet du Morbihan. Napoléon en avait fait un conseiller d'État, commande de la Légion d’honneur et comte d'Empire.

Il fut maire de Lapalud en 1830. Cet ancien jacobin, franc-maçon et anticlérical notoire s'était opposé pendant plusieurs années à la municipalité royaliste et au clergé local qui voulaient agrandir l'église sur l'emplacement de l'ancien cimetière. Bonaparte à séjourné à plusieurs reprises dans cette maison.

Rectification : Les frères Jullien ont passé leur enfance non pas dans cette demeure mais au château des Frémigères, situé non loin du centre de Lapalud, bâti très certainement à la fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle par le grand-père du général Joseph Louis Victor de Jullien à son arrivé à Lapalud.

[modifier] L’hôtel Malijac

L'immeuble occupé actuellement par le bureau de poste ne représente qu'une faible partie de ce qui fut l'hôtel des comtes de Malijac, qui était, de loin, la plus vaste demeure du village. Sous l'ancien régime, on y logeait les hôtes de marque en visite à Lapalud : l'évêque de Saint-Paul, le recteur du Comtat ou le vice-légat du pape. L'immeuble fut remanié à plusieurs reprises et connut diverses destinations : hôpital, hospice, école etc. C'est aujourd'hui la propriété du Bureau d'Aide sociale. La Poste en est locataires depuis 1938. Au cours des travaux entrepris au début du siècle, on découvrit par deux fois des pièces d'or et d'argent cachées dans l'épaisseur des murailles.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Patrie de :

  • Peintre : Rodolphe Julian né à Lapalud le 13 juin 1839, est mort à Paris le 12 février 1907. Fondateur d'une academie de peinture à Paris, mondialement connu de son vivant.

[modifier] Notes

  1. abcdef Lapalud sur le site du Quid
  2. Lapalud sur le site de l'Insee


[modifier] Pour approfondir

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes