Lamiinae
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| Acanthocinus aedilis | |||||||||
| Classification classique | |||||||||
| Règne | Animalia | ||||||||
| Embranchement | Arthropoda | ||||||||
| Sous-embr. | Hexapoda | ||||||||
| Classe | Insecta | ||||||||
| Sous-classe | Pterygota | ||||||||
| Infraclasse | Neoptera | ||||||||
| Superordre | Endopterygota | ||||||||
| Ordre | Coleoptera | ||||||||
| Super-famille | Chrysomeloidea | ||||||||
| Famille | Cerambycidae | ||||||||
| Sous-famille | |||||||||
| Lamiinae Latreille, 1825 |
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| Taxons de rang inférieur | |||||||||
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Les Lamiaires (Lamiinae LATREILLE, 1802) sont une sous-famille de coléoptères Cérambycidé. Ils sont aussi la plus grande des sous-familles des Cérambycidés, en comprenant presque la moitié de toutes les espèces connues.
Sommaire |
[modifier] Morphologie
[modifier] Adulte
Généralement très faciles à reconnaître parmi les autres Cérambycidés pour l'apparat masticatoire hypognathe (avec les mandibules dirigées en bas), les Lamiaires présentent parfois certaines tribus tropicales qui n'ont pas cet aspect et qui résultent ainsi de difficile identification.
Le caractère diagnostique qui permet de reconnaître les représentantes de cette sous-famille sont en effet les palpes maxillaires de forme ovale et pointus à l'apex, en lieu que triangulaires et tronqués à l'apex comme dans tous les autres Cérambycidés.
Les tibias intermédiaires avec un sillon oblique externe et le scape avec une carène ou cicatrice apicale sont des autres éléments diagnostiques typiques de plusieurs Lamiaires [1][2].
[modifier] Nymphe
La nymphe des Lamiaires, complètement blanche et recouverte d'une cuticule délié peut être facilement séparée de celle de tout les autres Cérambycidés pour présenter une tête large et à côtés parallèles.
Étuis alaires et pattes sont repliées en avant, comme dans les autres sous-familles.
Les antennes, si elles sont très longues, font éclusières boucles (Acanthocinini), ou sont typiquement enroulées en spirale (Lamiini, Batocerini)[3].
[modifier] Larve
Les larves présentent elles-mêmes des caractéristiques particulières, comme la tête élongée et l'absence de pattes qu'on observe dans la presque totalité des espèces.
[modifier] Biologie
[modifier] Adulte
Les adultes des espèces tropicales sont surtout nocturnes, tandis qu'ils sont diurnes la plupart des espèces européennes.
Les adultes fréquentent généralement le tronc, les branches, et les tiges des plantes-hôtes, mais rarement les fleurs. Les espèces qui se développent dans les racines (et en général celles aptères, comme les Dorcadiini o les Phrissomini) peuvent être trouvées sur le sol.
[modifier] Larve
Les Lamiaires comptent des formes qui se sont adaptées à se nourrir de toutes les essences végétales existantes, soit conifères que les plantes à feuilles caduques.
La plupart sont typiquement xylophages et elles attaquent le tronc (Anoplophora) les branches (Saperda, Oberea, Tetrops) ou des arbres vivantes, malades (Mesosa), o déjà morts, soit secs (Niphona, Stenidea) que marcescents (Acanthocinus, Monochamus, Morimus).
Des autres espèces se sont adaptées à attaquer les plantes herbacés et elles se nourrissent de l'intérieure des tiges (Agapanthia, Phytoecia) ou des racines (Dorcadion, Neodorcadion).
[modifier] Distribution
Les Lamiaires sont répandus dans tous les continents, particulièrement dans les régions tropicales où sont aussi présent les espèces plus grandes de cette sous-famille, comme celles appartenant aux genres Batocera et Rosenbergia de la tribu des Batocerini.
[modifier] Systématique
La sous-famille des Lamiinae est subdivisée in nombreuses tribus, donc les limites sont difficiles et débattus à cause de l'énorme nombre et de l'homogénéité de la plupart des espèces.
L'entomologiste allemand Stephan von Breuning étudia et décrivit la plupart des Lamiaries[4][5], mais sa systématique, souvent fondée sur des caractères spécialisés, a conduit à établir des groupes phylogénétiquement artificieux et souvent contradictoires entre eux. Ainsi la systématique de certaines (grandes) tribus doit encore être éclaircie.
En France sont répandu les suivantes tribus:
- Acanthocinini Blanchard, 1845
- Acanthoderini Thomson, 1860
- Agapanthiini Mulsant, 1839
- Apodasyini Lacordaire , 1872
- Desmiphorini Thomson, 1860
- Dorcadiini Latreille, 1825
- Lamiini Latreille, 1825
- Mesosini Thomson, 1860
- Parmenini Mulsant, 1839
- Phrissomini Thomson,1860
- Pogonocherini Mulsant, 1839
- Pteropliini Thomson, 1860
- Saperdini Mulsant, 1839
- Tetraopini Thomson, 1860
[modifier] Genres rencontrés en Europe
- Anaesthetis Dejean, 1835
- Deroplia Dejean, 1835
- Mesosa Latreille, 1829
- Oplosia Mulsant, 1862
- Parmena Dejean, 1821
- Pogonocherus Dejean, 1821
- Tetrops Stephens, 1829
[modifier] Autres genres à compléter
- Apomecyna Latreille, 1829
- Deucalion Wollaston, 1854
- Batocera Dejean, 1835
- Lepromoris Pascoe, 1864
- Moneilema Say, 1824
- Paradeucalion Breuning, 1950
- Tetraopes Dalman, 1917
[modifier] Références
- ↑ von Breuning S., 1943. Études sur les Lamiares (Col. Ceramb.) 12ème Tribu: Agniini Thomson. Novitates Entomologicae 13ème année, 3 suppl., fasc. 89-108: 137-296.
- ↑ von Breuning S., 1944. Études sur les Lamiares (Col. Ceramb.) 12ème Tribu: Agniini Thomson. Novitates Entomologicae 14ème année, 3 suppl., fasc. 109-135: 297-512.
- ↑ Villiers A., 1978. Faune des Coléoptères de France I. Cerambycidae. Encyclopédie Entomologique, XLII, Ed. Lechevalier, Paris, 611 pp.
- ↑ von Breuning S., 1950. Considérations préliminaires sur la classification des Lamiares. Longicornia, I: 25-28.
- ↑ von Breuning S., 1962 Catalogue des Lamiares du monde Museum Frey, Tutzing.
