Tronc (botanique)

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Tronc d'arbre dans la forêt de Soignes à Bruxelles
Tronc d'arbre dans la forêt de Soignes à Bruxelles
Panneau d'interdiction recouvert par un tronc d'arbre dans la forêt de Soignes à Bruxelles
Panneau d'interdiction recouvert par un tronc d'arbre dans la forêt de Soignes à Bruxelles

En botanique, un tronc est la partie principale de la tige d'un arbre, généralement dénudée, située entre les racines et le houppier, supporté par les branches maîtresses. Le tronc est constitué de deux parties, le bois, tissu ligneux, au centre, et l'écorce en périphérie.

Le tronc est la partie de l'arbre qui se décompose le plus lentement, d'autant plus lentement qu'il s'agit d'un bois dur et qu'il n'est pas exposé à l'humidité. Les écologue parlent de Gros bois morts pour désigner les pièces les plus importantes de bois mort qui jouent un rôle très important dans l'écosystème forestier.

Certains troncs ont été fossilisés dans la tourbe ou minéralisés et transformés en roche.

Un tronc rectiligne et dépourvu de ramification se nomme un fût, constituant d'une futaie.

Dans le cas des palmiers, la tige, à structure particulière, sans ramification et à diamètre constant, est appelée « stipe ».

C'est des troncs d'arbres principalement qu'on exploite le bois d'œuvre alors que les grosses branches sont utiles pour l'aggloméré ou la pâte à papier.
Un tronc abattu et non équarri est une grume.
Les engins ou navires les transportant sont des grumiers

Hormis pour certains bois équatoriaux, la coupe transversale d'un tronc fait apparaître des cernes annuels, qui sont dus à la croissance saisonnière du tissu ligneux, plus active au printemps qu'en automne. Le décompte des cernes, ou anneaux de croissance, permet de connaître l'âge de l'arbre abattu. L'étude des cernes est à la base de la dendrochronologie.

Sous le couvert de la canopée, les troncs perdent naturellement leurs branches basses en commençant par celles du bas. C'est le phénomène dit d'« autoélagage ». Mais chez de nombreuses essences, une brutale mise en lumière suite à un chablis, une coupe rase ou coupe conservant des semenciers, le tronc peut alors - à partir de méristèmes de l'écorce, activés par la lumière, se couvrir de nouvelles branches qu'on appelle des gourmands. Il en va de même lors d'une création d'une lisière (de route, canal, etc. pour les troncs qui se trouveront sur la lisière). Ces gourmands peuvent diminuer la qualité du bois (nouveaux noeuds en périphérie) ou à terme déséquilibrer certains arbres.

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