Lalibela
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| Églises creusées dans le roc de Lalibela 1 Patrimoine mondial de l’UNESCO |
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 Église Saint-Georges à Lalibela |
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| Latitude Longitude |
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| Pays |  Éthiopie |
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| Type | Culturel | |
| Critères | (i)(ii)(iii) | |
| 18 | ||
| Région 2 | Afrique | |
| Année d’inscription | 1978 (2e session) | |
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Lalibela (ancienne Roha) est une cité monastique située au cœur de l'Éthiopie, dans une région montagneuse, la province de Wollo. Elle doit son nom au roi Gebra Maskal Lalibela (1172-1212), canonisé par l'Église éthiopienne, qui fit construire de nombreux couvents et églises, après s'être converti au Christianisme.
Ville sainte des chrétiens d'Éthiopie, elle reste célèbre pour ses onze églises monolithes médiévales taillées et creusées à même le roc, dont la plus célèbre, Saint-Georges, date de huit siècles.
Le coeur de chaque église est le "maqdas", la pièce qui abrite le "tabot" symbolisant à la fois l'Arche de l'Alliance et les Tables de la Loi. Seul le prêtre a le droit d'y entrer. La porte en est généralement décorée d'images pieuses et de riches draperies.
Les sanctuaires de Lalibela sont séparés en deux groupes par le canal de Yordanos, censé représenter le Jourdain. L’aménagement du site a été conçu pour que sa topographie corresponde à une représentation symbolique de la Terre sainte, d'où son appellation de « Jérusalem Noire ».
Une croix monolithe marque le point de départ d’un parcours sacré effectué par les pèlerins. L’église Bieta Medani Alem ou « Maison du Sauveur du monde », la plus haute et la plus vaste du site, se présente comme la reproduction de l'Église Sainte-Marie-de-Sion, d’Axoum, détruite en 1535 par les armées de l’envahisseur musulman Gragne. Dépourvue de peintures, elle est divisée en cinq grandes nefs.
Bieta Maryam, la « Maison de Marie », Bieta Maskal, la « Maison de la Croix » et Bieta Denaghel, la « Maison des Vierges martyres », présentent des décors variés et des aménagements symboliques qui témoignent de l’originalité du christianisme éthiopien. La « Maison d’Emmanuel » et l’église de Gabriel et Raphaël sont les deux édifices les plus remarquables parmi ceux qui ont été construits sur la rive sud du Yordanos.
Le site a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1978 (Critères : C (i) (ii) (iii)).
