L'Invraisemblable Vérité

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L'Invraisemblable Vérité
Image associée au film
Titre original Beyond a Reasonable Doubt
Réalisation Fritz Lang
Acteur(s) Dana Andrews
Joan Fontaine
Scénario Douglas Morrow
Musique Herschel Burke Gilbert
Photographie William Snyder
Producteur(s) Bert E. Friedlob
Production Bert E. Friedlob Productions
Distribution RKO Radio Pictures
Durée 80 minutes (1 h 20)
Sortie États-Unis États-Unis 5 septembre 1956
Langue originale Anglais
Pays d'origine États-Unis États-Unis

L'Invraisemblable Vérité (Beyond a Reasonable Doubt) est un film américain réalisé par Fritz Lang, sorti en 1956.

Sommaire

[modifier] Synopsis

Un journaliste et son rédacteur en chef décident de monter un "coup". Ils fabriquent des preuves faisant accuser le journaliste d'un crime qui défraye la chronique et le conduiront à être condamné à mort. Après le verdict, le redacteur en chef amènera les éléments de la falsification pour montrer les risques de condamner un innocent à mort. Le plan dérape lorsque le rédacteur se tue dans un accident de voiture...

[modifier] Fiche technique

  • Réalisation : Fritz Lang
  • Production : Bert E. Friedlob
  • Scénario : Douglas Morrow
  • Photographie : William Snyder
  • Direction artistique : Carroll Clark
  • Décors : Darrell Silvera
  • Musique : Herschel Burke Gilbert
  • Sortie : 5 septembre 1956
  • Durée : 80 minutes

[modifier] Distribution

  • Dana Andrews : Tom Garrett
  • Joan Fontaine : Susan Spencer
  • Sidney Blackmer : Austin Spencer
  • Arthur Franz : Bob Hale
  • Philip Bourneuf : Roy Thompson
  • Ed Binns : Lt. Kennedy
  • Shepperd Strudwick : Wilson
  • Robin Raymond : Terry Larue
  • Barbara Nichols : Dolly Moore
  • William Leicester : Charlie Miller

[modifier] Sur le film

Le film est aussi retors qu'un assemblage de poupées russes. A ceux qui voudraient préserver son suspense, il est conseillé de ne pas lire ces lignes. Présenté tel que dans le synopsis, le film peut sembler ête une charge virulente contre la peine de mort. Et il l'est dans une certaine mesure. Le dénouement lui donne pourtant un autre relief. Le journaliste est véritablement coupable et il a assassiné la jeune femme. Le plan était une couverture. Autre élément important pour aller plus avant dans l'analyse du film, Fritz Lang avait été accusé du meurtre de sa première femme. Il avait pris alors l'habitude de tout noter de son emploi du temps dans des carnets. Il semble que sa première femme se soit donnée la mort alors qu'il était dans le salon de la maison avec sa maîtresse (et scénariste attitrée) Thea von Harbou, elle-même épouse du comédien Rudolph Klein-Rogge interprète du Docteur Mabuse. Lang fut longtemps soupçonné de l'avoir assassiné. Que penser alors de la fin du film ? Peronne n'est jamais tout à fait innocent chez Lang (point commun avec Hitchcock) et surtout un fait est un fait, une preuve est une preuve mais suivant la personne qui regarde chaque chose est analysable, interprétable, de plusieurs manières : la réalité et le sens sont des choses mouvantes qui fonctionnent par assemblage, emboîtement (le film jusque dans ses moindres raccords est construit sur cette idée). Suivant que l'on accumule les preuves dans un sens ou dans un autre on arrive à une conclusion différente...

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