L'Auberge rouge (film, 1951)

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L'Auberge rouge est un film français réalisé par Claude Autant-Lara, sorti en 1951.

Sommaire

[modifier] Synopsis

En 1833, un groupe des voyageurs, venus en diligence, passe la nuit dans une auberge isolée au milieu des montagnes et tenue par un couple d'aubergistes, Pierre et Marie Martin. Arrive un moine jovial auquel la femme du propriétaire avoue que son mari a l'habitude de servir à ses hôtes de la soupe empoisonnée pour leur voler ce qu'ils ont sur eux et qu'il les enterre ensuite dans le jardin. L'histoire se corse du fait que le moine essaie de sauver la vie des autres hôtes sans trahir le secret de la confession.

[modifier] Fiche technique

[modifier] Distribution

  • Fernandel : le moine
  • Françoise Rosay : Marie Martin, la femme de l'aubergiste
  • Julien Carette : Pierre Martin, l'aubergiste de Peyrabelle
  • Marie-Claire Olivia : Mathilde Martin, la fille des aubergistes
  • Jacques Charon : Rodolphe, un voyageur
  • Nane Germon : Mademoiselle Élisa, une voyageuse
  • Andrée Vialla : la marquise Caroline de La Roche de Glun, une voyageuse
  • Didier d'Yd : Jeannou, le moinillon
  • Lud Germain : Fétiche, le serviteur noir des aubergistes
  • Grégoire Aslan : Barbeuf, un voyageur
  • Jean-Roger Caussimon : Darwin, un voyageur
  • René Lefèvre-Bel : un gendarme
  • Manuel Gary (Emmanuel Victor Marie Goulin) : un gendarme
  • Robert Berri : le cocher de la diligence
  • André Cheff : un gendarme
  • André Dalibert : un bûcheron

[modifier] Autour du film

  • Le film illustre ce fait divers réel qui se passa en Ardèche autour de 1830 : à quelques kilomètres du petit village de Lanarce dans un lieu-dit appelé Peyrebeille et pendant près de 23 ans, les époux Martin, famille d'aubergistes, assassinèrent et pillèrent plus de 50 voyageurs, selon la rumeur publique. Leur cupidité supposée finit par attirer l'attention des gens du lieu et les conduisit à leur perte, ils furent arrêtés et exécutés au terme d'un procès peu satisfaisant au cours duquel plusieurs anomalies apparurent, si ce n'est des contradictions. Il est probable que le gouvernement de Louis-Philippe, alors encore fragile car ébranlé par les journées de juillet 1830, a voulu éviter un soulèvement populaire en donnant en pâture à la vindicte de la population des coupables idéaux.[réf. nécessaire]
  • Le décor fut entièrement reconstitué en studio, ainsi que les extérieurs en plans serrés. Les extérieurs en plans larges ont été tournés sur le mont Revard à proximité d'Aix-les-Bains (Savoie).
  • Le nombre de victimes est actuellement contesté, certains historiens disent une seule.[1]
  • L'Auberge rouge (film, 2007) : reprise par Gérard Krawczyk.

[modifier] Liens externe

[modifier] Notes et références

  1. Émission radio thématique de Jacques Pradel diffusée le 5 décembre 2007 sur Europe 1 : La Véritable histoire de l'Auberge rouge avec l'historien Gérald Messadié auteur de Le Secret de l'Auberge rouge (Éditions de l'Archipel, ISBN 2841879909) et Thierry Boudignon archiviste aux Archives nationales auteur de L'Auberge Rouge (Éditions CNRS, ISBN 2271066050).
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