Léo-Paul Lauzon

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Léo-Paul Lauzon est un intellectuel et un homme politique québécois né à Montréal le 27 novembre 1946. Il a vécu son enfance dans le quartier défavorisé du Centre-sud de Montréal, autrefois nommé le «Faubourg à mélasse». Il est le deuxième d'une famille de trois enfants, d'où il est le seul garçon, et la situation de pauvreté dans laquelle il a vécue l'a amené à questionner les inégalités socio-économiques ainsi qu'à les décrier.

Lauzon a reçu son MBA au HEC Montréal et son doctorat en gestion à l'Université de Grenoble. Il était le premier au Québec et le troisième au Canada dans l'examen des comptables agréés. Lauzon est aussi un comptable en management accrédité, le premier au Canada lors de son évaluation.

Il est professeur de comptabilité à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM depuis qu'il a complété ses études en 1973. Il a fondé la Chaire d'études socio-économiques de l'Université en 1996. Son parcours lui a valu d'être comparé à Michel Chartrand, duquel il se dit le fils spirituel. Lauzon a publié neuf livres et sept volumes, ainsi que des articles dans des publications scientifiques.

En 2006, il est un candidat néo-démocrate dans la circonscription d'Outremont. Il déclare s'être lancé en politique dans le but de s'attaquer aux inégalités. Lauzon a demandé que le Canada nationalise les compagnie pétrolières et il a affirmé sur la CBC que le Venezuela de Hugo Chavez était un «bon exemple». Il est également en faveur de l'accord de Kyoto.

[modifier] Bibliographie sélectionnée

  • Contrôle de gestion
  • Information sur les effets des variations de prix
  • Théorie comptable
  • Le cadre théorique de la comptabilité financière
  • Contes et comptes du Prof Lauzon. Le néolibéralisme dénoncé net, fret, sec!

[modifier] Citation

  • « Tout est devenu prétexte à commerce, on ne fait plus de différence. Tout est à vendre : la santé comme les crottes au fromage. Même chose pour les infrastructures, l'éducation, les transports en commun, l'eau... Tout à deux vitesses : celle des riches et celle des pauvres.» (à propos de la mondialisation)