Kimagure orange road

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Kimagure Orange Road
きまぐれオレンジ☆ロード
(Kimagure Orange Road)
Type Shōnen
Genre comédie romantique, science fiction
Manga
Auteur Izumi Matsumoto
Type Shōnen
Éditeur Japon Shueisha
Prépublication Japon Weekly Shonen Jump
Sortie initiale 1984 – 1987
Volumes 18
Roman: Shin KOR
Auteur Kenji Terada
Illustrateur Izumi Matsumoto
Volumes 3
Voir aussi

Kimagure orange☆road est un manga de Izumi Matsumoto paru de 1984 à 1987

Kimagure orange☆road est une série télévisée d'animation japonaise en 48 épisodes inspirée du manga.

Le titre original est きまぐれオレンジ☆ロード ou Kimagure Orange Road. Il peut être abrégé en Kima Ore ou KOR.

Le titre en France est Max et Compagnie pour le dessin animé ou Les Tribulations d'Orange Road pour le manga.

Sommaire

[modifier] Bref résumé de l'histoire

La famille de Kyôsuke Kasuga vient d'emménager dans un nouvel appartement, dans un nouveau quartier, dans une nouvelle ville. Une fois de plus... Eh oui, Kyôsuke, l'aîné, partage avec ses sœurs jumelles, Manami et Kurumi, des pouvoirs psychiques : téléportation, télékinésie, parfois rêves prémonitoires, voyages dans le temps... C'est un héritage de leur mère : toute sa famille possède des pouvoirs plus ou moins étendus.

Il fait la connaissance de Madoka Ayukawa, jeune fille à la réputation sulfureuse, puis d'Hikaru Hiyama, amie d'enfance de Madoka.

Il s'éprend de Madoka, mais Hikaru en pince pour lui. Éternel indécis, la plus grande confusion règne dans son esprit quant à ses sentiments pour les deux jeunes filles, d'autant plus que si Hikaru est très expansive, Madoka est très réservée... Alors, quand son père (photographe), son cousin Kazuya (capable de lire dans les pensées et d'échanger son esprit avec celui d'un autre), Yusaku Hino, l'ami d'enfance d'Hikaru (judoka accompli), ses grands-parents s'en mêlent, rien ne s'arrange !!

[modifier] Signification du titre

Le plus grand mystère de la série réside dans son titre, pour lequel personne n'a trouvé d'explication satisfaisante.

Kimagure signifie Capricieux. Orange en anglais peut se traduire par orange la couleur, le fruit, mais peut aussi désigner l'oranger voir même le bois de l'oranger. Road signifie quant à lui route. En anglais un nom utilisé en qualificatif, perd la marque du pluriel, donc Orange peut très bien être au pluriel. Aux États-Unis, il y a huit villes qui s'appellent Orange, et il existe des routes qui y mènent qui s'appellent tout simplement "Orange road". Le Japon ayant été sous la tutelle de l'armée américaine après la guerre, certaines routes ont été surnommées "Orange Road" au Japon[1].

Une première supposition consiste à dire que l'escalier où se sont rencontré Kyôsuke et Madoka fait partie de cette fameuse "route des orangers" et qu'elle serait capricieuse puisqu'on ne peut déterminer le nombre de marches de cet escalier.

L'ABCB, le café où travaille Madoka, est situé dans l'"Orange Street" (rue orange, des oranges, des orangers ou d'Orange). L'ABCB devient rapidement le point de rendez-vous secret pour les trois principaux personnages (le fait que Madoka travaille devant rester secret).

La route orange pourrait aussi symboliser la route de la vie, ou la destinée, qui serait capricieuse à cause des tourments de l'amour.

Dans le recueil d'histoire courtes Graffiti d'Izumi Matsumoto, l'un des projet s'appelait Panic in Orange Avenue (Panique dans Orange Avenue), où Orange Avenue est le nom d'un groupe de rock. Sachant ça, on peut très bien imaginer qu'Izumi avait l'intention d'utiliser Orange Road comme le nom d'un groupe de rock, mais que l'éditeur lui ait suggéré d'autres orientations pour la trame de l'histoire. Cette explication colle bien avec le fait que le titre mélange de l'anglais et du japonais, ce qui arrive rarement.

En 1978, un film japonais est sorti en cinéma. Ce film s'appelait Orenji Rôdo kyûkô (オレンジロード急行)[2], c'est à dire Orange Road Express, qui a peut-être inspiré Izumi Matsumoto.

L'explication la plus probable restant que la consonance d'Orange Road plaisait beaucoup à Izumi Matsumoto, et qu'il ait mis "Caprieuse" devant pour signifier qu'il s'agissait d'une histoire d'amour controversée.

[modifier] Différents formats de diffusion

[modifier] Manga

  • Manga en 18 volumes, en tout 157 épisodes, aux éditions J'ai lu en France et Shūeisha au Japon.
  • Un épisode Panique aux bains publics (Panic in Sentou) sur le 1er CD-ROM Comic-On en février 1996 (inédit en France)
  • Un épisode de 2 pages parut dans la revue Weekly Playboy n°44 de novembre 1999 : Kyosuke devient invisible (inédit en France)

[modifier] Anime

Icône de détail Article détaillé : Max et Compagnie.
  • Épisode pilote
  • Série de 48 épisodes

- diffusée à la télévision sous le nom Max et Compagnie dans une version censurée, sur la 5

- éditée en 2 coffrets DVD chez Déclic Images, doublée en version française avec les scènes censurées réintégrées à 80%[3]

- éditée en 2 coffrets DVD chez Déclic Images, doublage japonais sous-titré français, version intégrale non censurée[4]

  • 8 OAVs, qui sont à intégrer à divers endroits de la série, la huitième OAV étant à mettre après le dernier épisode de la série
  • 2 films d'animation
    • Ano hi ni kaeritai (あの 日 に かえりたい "Je veux revenir à ce jour"), 8 octobre 1988
    • Soshite, ano natsu no hajimari (そして あの 夏 の 始まり "Et maintenant, le début de cet été"), 2 novembre 1996, qui s'est inspiré des romans Shin KOR

[modifier] Roman

Kenji Terada était l'un des scénaristes de la série télévisée.

[modifier] Liste des volumes et titres en français

  1. Le chapeau de paille rouge !
  2. Pluie et... jalousie !
  3. L'île des amours interdites !
  4. Rêves sous un ciel étoilé !
  5. Une troublante berceuse !
  6. Le message tracé au rouge à lèvres
  7. Les anges draguent !
  8. Le fugitif de l'amour !
  9. Un rêve annonciateur de chance !
  10. Amours adolescentes
  11. Un baiser pour la nouvelle année
  12. Attention à ces deux-là
  13. 100% sentiment
  14. Un professeur redoutable !
  15. Le rouge à lèvres du soir !
  16. L'idole du printemps !
  17. Graffitis des amours malheureuses !
  18. L'éternel été

[modifier] Références culturelles

[modifier] L'Abcb

L'Abcb est le café où Madoka travaille en secret en dehors des cours.

Abcb est sous-titré Abacabu en caractère japonais. Il s'agit là de la même prononciation, pour un japonais, que le titre de l'album de Genesis, Abacab. Dans le volume 18 du manga, page 120-121, "Master", le propriétaire de l'Abcb porte un T-shirt avec le logo de Invisible Touch, un autre album de Genesis. Cela confirme que le patron du café est bien un fan de Genesis et que le nom du bar vient bien du nom de l'album.

[modifier] Madoka

Izumi Matsumoto s'est inspiré de Phoebe Cates[5] pour créer Madoka, et en particulier de son personnage dans Fast Times at Ridgemont High (Ça chauffe au lycée Ridgemont). Il s'est aussi inspiré de la chanson de Akina Nakamori intitulée Shojo A (少女A)[6] qui décrit les tribulations d'une jeune femme rebelle adepte de la moto.

Dans le manga, Izumi a dessiné son atelier avec un poster de Phoebe Cates et un calendrier d'Akina Nakamori.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Références