Ken Livingstone

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Ken Livingstone en mars 2007
Ken Livingstone en mars 2007

Kenneth Robert Livingstone (17 juin 1945 à Lambeth, Londres) est un politicien britannique membre du Parti travailliste

Il fut le premier maire de Londres de mai 2000 à mai 2008. Candidat indépendant dissident du Parti travailliste en 2000, il fut ensuite réelu avec le soutien officiel du parti en 2004 avant d'être battu en mai 2008 par le conservateur Boris Johnson. Auparavant, il avait été le leader du Greater London Council de 1981 à 1986 jusqu'à son abolition. Ken Livingstone est surnommé Ken le rouge (Red Ken) à cause de son passé trotskiste.

Sommaire

[modifier] Études

Après avoir étudié à la Tulse Hill Comprehensive School, il travailla pendant 8 années comme technicien de recherche sur le cancer et devint professeur qualifié par la suite en 1973.

[modifier] Vie personnelle

Ken Livingstone a travaillé comme critique de gastronomie. Il est aussi connu pour être amateur de tritons, dont il fait l'élevage. En 1973 il s'est marié avec Christine Pamela Chapman, de laquelle il divorce en 1982. Il a eu avec sa partenaire actuelle Emma Beal, qui est d'ailleurs sa directrice de cabinet, un fils, Thomas, né le 14 décembre 2002 à l'University College Hospital de Londres- ainsi qu'une fille, Mia, née le 20 mars 2004 au Royal Free Hospital de Hampstead.

[modifier] Vie politique

[modifier] Mesures en tant que chef du Great London Council

Il introduit des systèmes pour encourager les citoyens à voyager en bus.

[modifier] Mesures et faits en tant que maire de Londres

[modifier] Péage urbain

Il introduisit de nouvelles lois et mesures, dont le péage urbain de Londres.

[modifier] Minorités

Il axe également sa politique en faveur des minorités. Une statue de Nelson Mandela fut ainsi disposée sur la terrasse nord de Trafalgar Square, à ce sujet Livingstone s'exprima «Quel meilleur emplacement que notre square le plus réputé pour disposer une statue de Nelson Mandela afin que chaque génération se rappelle le combat contre le racisme.» [1]

En décembre 2005, Livingstone organisa Hannukah (fête juive des Lumières) dans la mairie de Londres en faisant savoir que cet évènement sera désormais annuel.

Une affiche célèbrant le cosmopolitisme de Londres mise en place à la suite des attentats.
Une affiche célèbrant le cosmopolitisme de Londres mise en place à la suite des attentats.

[modifier] Attentats du 7 juillet 2005

Quelques heures après les attentats du 7 juillet 2005 à Londres, Livingstone s'exprima depuis Singapour, où il représentait Londres pour sa candidature au Jeux Olympiques d'été de 2012. Il était visiblement sous le choc et sa voix laissait paraître une colère contre les atrocités perpétrées dans sa ville[2].

Le 20 juillet 2005, Livingstone s'exprima a nouveau sur la BBC mais cette fois ci sur le rôle de la politique étrangère britannique dans ces attentats[3].

[modifier] Menace de suspension

Le 24 février 2006, Ken Livingstone fut suspendu de ses fonctions de maire de Londres. Il avait comparé un journaliste juif - Oliver Finegold, de lEvening Standard - à un « criminel de guerre allemand ». Ce jugement est effectué par un organisme indépendant - l'Adjudication Panel - qui a pour vocation d'évaluer les élus locaux sur leur prestations publiques. Ce dernier a proposé la suspension de Livingstone pour insensibilité et insultes. Au terme de plusieurs procédures, il fut estimé en appel que l'Adjudication Panel s'était fourvoyé. Par ailleurs, lors de l'inauguration du London Jewish Forum, le 7 décembre 2006, Livingstone s'est excusé auprès des membres de la communauté juive qui se seraient sentis offensés par ses propos.

[modifier] Liens internes

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. "There can be no better place than our greatest square to place a statue of Nelson Mandela so that every generation can remind the next of the fight against racism."
  2. Le maire de Londres condamne cette attaque lâche, article de la BBC
  3. Le maire de Londres dénonce la politique britannique au Moyen-Orient, BBC