Discuter:Karl Kraus

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Sommaire

[modifier] Antijudaïsme et Selbsthass

J'aimerais mettre en cause ici la thèse selon laquelle Karl Kraus était un Juif honteux, un Juif antisémite ou victime de ce qu'on appelle la "selbsthass". Je pense que Kraus est un penseur qui est allé jusqu'au bout de ses idées et qui lorsqu'il a fallut alarmer les autrichiens sur la situation des Juifs en Allemagne n'a semble-t-il pas fait été de ce syndrome dans lequel on range si facilement les Juifs qui ont fait preuve de lucidité et d'honnêteté intellectuelle.

Tout ce passage sur la judéité est, il faut bien le dire, affligeant de malhonnêteté intellectuelle. A le lire, on croirait que Kraus éprouvait une espèce de "haine de classe" à l'encontre des Juifs de l'Est. Ce qui, lorsque l'on connait ses positions véritables sur ce sujet, est proprement honteux.
--Loudon dodd 1 décembre 2006 à 18:00 (CET)

[modifier] psychanalyse et feminisme

Ajouté: " Karl Kraus devient un adversaire à la psychanalyse en déclarant que celle-ci invente les maladies qu'elle prétend guérir. Il est également un adversaire du féminisme naissant. Il parle de virus de féminisation qui remettrait en cause les valeurs viriles." par Utilisateur:Saparian. Style, position et source à revoir. Baruch 4 septembre 2006 à 23:51 (CEST)

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Les sources ont été ajoutées. Concernant la position de l'information, je te laisse le soin de l'agencer comme bon te semblera. Une sous-catégorie supplémentaire éventuellement. Bien à vous. Saparian.

Ok, merci pour la contribution intéressante. Baruch 5 septembre 2006 à 11:14 (CEST)

Là aussi, clairement, la présentation est orientée : pour quoi parler de la psychanalyse et du féminisme (cette dernière lutte occupe-t-elle une place majeure dans son oeuvre ?), plutôt que de sa lutte contre le militarisme, par exemple ? Où est mentionné dans l'article le fait que Kraus a longtemps défendu des convictions socialistes ?
L'article, rédigé contre Kraus, mérite le bandeau "non-neutre". --Loudon dodd 1 décembre 2006 à 18:04 (CET)

« Karl Kraus devient un adversaire de la psychanalyse en déclarant que celle-ci invente les maladies qu'elle prétend guérir. Il est également un adversaire du féminisme naissant. Il parle de virus de féminisation qui remettrait en cause les valeurs viriles.[1]

  1. Sigmund Freud, l'invention de la psychanalyse : 1/2 - les commencements (1885 -1914) | 2/2 - La conquête (1914 - 1960) d'Elisabeth Roudinesco et Elisabeth Kapnist (1997) 2 X 60 mn 1/2 : 14/11/1997 (Les dossiers de l'histoire - France 3), (France 2) et 05/09/2001 (ARTE) | 2/2 : 21/11/1997 (France 3) et 12/09/2001 (ARTE)

»

La source ne concerne même pas principalement Karl Kraus, et les faits mentionnés sont, d'une part très anecdotiques, d'autre part visiblement présentés "à charge". Il s'agit tout simplement de discréditer cet auteur dès l'introduction.--Loudon dodd 8 avril 2007 à 19:10 (CEST)

[modifier] Karl Kraus et le Judaïsme

Bon, j'y reviens encore, parce que quand même, ça m'écœure ce truc : le contributeur cite en passant une autorité sur le sujet (Jacques Bouveresse) pour simplement signaler qu'il n'est pas d'accord avec les thèses qu'il va développer, et qui n'ont d'autre autorité que lui-même : il s'agit donc d'une recherche personnelle.
J'aimerais bien savoir si vraiment Kraus a quitté l'église catholique pour les raisons indiquées, ou bien pour des raisons politiques.
Pour le reste, ainsi que je l'ai indiqué, l'auteur de cette partie, ou bien ne connait pas trop son sujet, ou bien il le connait mais omet, pour des raisons qui lui sont propres, des éléments qui pourraient aller à l'encontre de sa thèse (à savoir notamment l'article consacré au sionisme en 1896 - dans lequel il exprime son opposition au sionisme pour défendre, d'une part l'assimilation des juifs à leurs pays d'adoption, d'autre part, pour les juifs de l'Est, leur intégration aux mouvements socialistes d'émancipation du prolétariat.
Je crois que le bandeau de non-neutralité s'impose. --Loudon dodd 1 décembre 2006 à 21:00 (CET)

Finalement, j'ai fait le ménage.--Loudon dodd 8 avril 2007 à 19:16 (CEST)

[modifier] A refaire

Bon, entre les traductions littérales de l'Allemand, les réflexions personnelles sur l'antisémitisme et autres foutaises déprimantes à lister, je crois que ce qu'il y a de mieux à faire, c'est, au moins, de rajouter un bandeau {{pas fini}}, et de commencer à essayer de faire quelque chose de potable.--Loudon dodd 9 avril 2007 à 00:04 (CEST)

[modifier] Lecture

J'ai assez sensiblement modifié le paragraphe consacré aux lectures de Karl Kraus : en effet, à le lire, on a l'impression que Kraus lisait des extraits de textes de lui-même ou de Shakespeare ou autres. En fait, il s'agissait plutôt de conférences.--Loudon dodd 17 avril 2007 à 14:30 (CEST) Vérification faite, j'ai raconté des conneries.--Loudon dodd 17 avril 2007 à 17:53 (CEST)

[modifier] Remarques et demande de précision :

  1. Il est dit que : « En 1899, Karl Kraus quitte la communauté israélite et se déclare « sans confession. » Le premier numéro de Die Fackel paraît le 1er avril. » (fin de :Du Flambeau à la Grande guerre (1899-1914)), est ce qu'il ya relation entre son désengagement du judaisme et le fait de fonder son journal ? Parceque la phrase donne une certaine importance aux deux fait ensemble.
  2. une petite description de Robert Scheu apres l'évocation de sa citation serait la bienvenue!! clin d'oeil Merci.

Je pose d'abord celles là, au risque de les oublier, le reste, s'il y en a, viendra au fil de la lecture. Mokaaa???Jarih إسآل 17 juin 2007 à 13:19 (CEST)

  1. Non, je n'ai aucun élément qui permette de mettre en relation ces deux faits (la relation avec la publication du pamphlet antisioniste me semble en revanche beaucoup plus évidente.) Je les ai dissociés.
  2. Je devrais pouvoir trouver un ou deux trucs sur Robert Scheu (je crois me souvenir qu'il a été collabrateur de la Fackel.) Au cas je n'en trouverais pas, penses-tu que le fait de renvoyer le nom de l'auteur de la citation en note serait suffisant ?--Loudon dodd 17 juin 2007 à 14:12 (CEST) Voilà ce que j'ai pu trouver, et ce que j'en ai fait : [1]. J'ai peur de ne pas pouvoir ajouter grand chose d'autre à ce sujet.--Loudon dodd 17 juin 2007 à 15:33 (CEST)
J'ai compris qu'à la fin de chaque paragraphe, une phrase de faits historiques introduisait la suite. Pour Scheu, je pense effectivement qu'ecrire devant son nom qu'il etait journaliste et a collaboré au Fackel serait judicieux en l'absence d'un article dédié. Le renvoie vers les notes ne me satisfait pas personnellement, merci Mokaaa???Jarih إسآل 17 juin 2007 à 15:53 (CEST)
Je pense que la modif que j'ai faite cet après-midi devrait te paraitre satisfaisante. Sinon, n'hésite pas à le signaler.--Loudon dodd 17 juin 2007 à 19:11 (CEST)
Tout est Bon. Mokaaa???Jarih إسآل 17 juin 2007 à 19:19 (CEST)

[modifier] Texte manquante

Pardon, je ne le maitrise pas trop bien la langue francaise. :-) Dans l'intersection "La dernière nuit de l'humanité", le poème citée de Kraus manque la première ligne. Dans l'original, ce ligne dit: "Man frage nicht, was all die Zeit ich machte" (peut-être "Merci de ne pas demander que j'ai fait tout le temps"). Voir ici: http://www.versalia.de/archiv/Kraus/Man_frage_nicht.2218.html 84.176.139.186 10 octobre 2007 à 21:05 (CEST)

Par ailleurs, je trouve que la traduction de "Mir fällt zu Hitler nichts ein" n'est pas correct. Dans le original, le premier mot "mir" est accentué: "Moi, je n'ai pas [&c]". Cependant, une traduction pourrait être "Quant à moi, je n'ai aucune idée sur Hitler". 84.176.139.186
Merci de signaler ces erreurs : j'irai regarder dans les sources utilisées afin de rétablir la phrase manquante avec la même traduction (dont le nom est également omis.)
Le problème avec la traduction de cette fameuse phrase qui ouvre la Troisième nuit de Walpurgis, c'est qu'il n'y a pas vraiment de traduction qui convienne : j'ai repris celle du traducteur français, qui la traduit ainsi dans la préface, tout en indiquant qu'il y a insistance sur le pronom personnel (la phrase est laissée en allemand dans le texte.) Il me semble que le problème de la traduction que vous proposez est que la locution "quant à", en tête de phrase, marque un changement de thème par rapport à ce qui précède. Or, ici, rien ne précède cette proposition. Peut-être "Pour moi, je n'ai aucune idée...", pourrait-il convenir, bien que ce ne soit pas très élégant, et à la limite de la correction syntaxique ?--Loudon dodd 11 octobre 2007 à 00:36 (CEST)
La deuxième sentence ("Mir...") est très frequemment citée incorrectement même en Allemagne et l'Autriche, car tout le monde sait le sentence mais personne ne sait l'original. :-) Ma connaissance de la langue francaise n'est pas suffisant de faire une décision ici. A mon avis, il est important de accentuer ce "mir" dans un sens qu'autres personnes ont des idées sur Hitler mais Kraus n'a pas. Toutefois, l'article de la Wikipedia allemande mentionne la version frequemment citée et alors explique la version qui est, au sens strict, correcte. Je pense que c'est une bonne solution. - L'article m'a plaît bien. Si tu agrées, je vais aller plus au fond pour voir que je peux contribuer de plus. En tout cas, il est grand temps de rafraîchir mon francais, et ceci, c'est une occasion très bonne et agréable :-)))))) Küß die Hand, 84.176.183.52 11 octobre 2007 à 08:22 (CEST)
Proposition : « En ce qui me concerne, je n'ai aucune idée... ». DocteurCosmos - 11 octobre 2007 à 08:41 (CEST)
"en ce qui me concerne", pourquoi pas ? (Merci Doc, pour la proposition.) J'introduirai une note explicative quand j'aurai la source sous la main (ce soir, probablement.)
N'hésitez pas à modifier l'article si vous voyez des choses à améliorer, même si vous faites des erreurs de syntaxe : on passera derrière vous pour les corriger, le cas échéant. (Loudon dodd - désolé, je suis sous ip.)

Sinon, pour la première phrase du poème, comme je ne sais pas trop quand je vais pouvoir retrouver la référence que j'avais utilisée, peut-être pourrait-on proposer une traduction : Jacques Bouveresse propose, pour le début "que l'on ne me demande pas..." (il ne cite pas la suite.) Après, ça se corse un peu : faut-il mieux écrire "ce que j'ai fait tout le temps" ou bien ce que j'ai fait tout ce temps" ?--Loudon dodd 11 octobre 2007 à 19:03 (CEST)
J'ai par ailleurs ajouté quelques éléments sur la phrase en question ([2]) Je ne suis toutefois pas sûr qu'elles aillent tout à fait dans le sens que vous indiquiez (mais je ne suis pas germaniste, et je ne fais que suivre les sources que j'aies à disposition.) si vous n'êtes pas d'accord avec ces ajouts, et que vous souhaitez ajouter autre chose (ou remplacer ce que je viens d'ajouter), cela ne pose pas de problème. En revanche, il faudrait que vos analyses soient sourcées (y compris avec des sources en Allemand, d'ailleurs.)--Loudon dodd 11 octobre 2007 à 19:16 (CEST)

Pour le poème j'ai demandé à une germaniste distinguée de mes proches. À suivre... DocteurCosmos - 12 octobre 2007 à 13:48 (CEST)
Gutt !--Loudon dodd 12 octobre 2007 à 18:09 (CEST)
Voilà la traduction proposée :
Que l'on ne me demande pas
Ce que j'ai fait tout ce temps
Je resterais muet
Et ne dirais pas pourquoi.
Et le silence fait que la terre tremble.
Aucun mot n'a convenu ;
L'on ne parle que dans son sommeil
Et l'on rêve d'un soleil rieur.
Le mot passe,
Puis il s'avère avoir été vain.
Le mot s'est éteint lorsque ce temps s'est éveillé.
DocteurCosmos - 22 octobre 2007 à 13:37 (CEST)

[modifier] Und Stille gab es, da die Erde krachte

Bonjour, c'est moi un autre fois. D'abord, merci de excuser mon francais très mauvais que je n'ai pas exercé pendant des années. :-) Au titre "La dernière nuit de la humanité", le sentence Und Stille gab es, da die Erde krachte est traduit comme ca: Et le silence fait que la terre tremble. Peut-être j'ai malentendu cette sentence, mais j'ai l'impression que il veut dire que le fait que la terre tremble est une conséquence du silence. Si ceci était le cas, la traduction n'est pas perfecte. Dans cet contexte, "da" n'est pas à traduire par "c'est pourquoi"; "da" doit être traduisé à un sens un peu ancien par "durant", "pendant". Le sentence veut dire qu'il avait silence durant le tremblement de la terre (d'ailleurs, "krachen" est à traduire plutôt comme "crépiter" [3]). Pour être entendu mieux, en anglais je traduis le sentence comme ca:"And there was silence while the earth cracked". 84.176.153.155 (d) 1 juin 2008 à 15:18 (CEST)