Kakemphaton
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En rhétorique, le kakemphaton est une figure de style qui consiste en un jeu de mots, souvent un calembour ou apparenté, réalisé involontairement.
[modifier] Exemples
- « Je suis romaine hélas, puisque mon époux l'est » : Ménélas, poulet - Corneille, Horace (modifié plus tard par Corneille en : « Je suis Romaine, hélas ! puisque Horace est Romain; ».
- « Vous me connaissez mal : la même ardeur me brûle / Et le désir s'accroît quand l'effet se recule » : les fesses reculent - Corneille, Polyeucte.
- « Je sortirai du camp, mais quel que soit mon sort, / J'aurai montré du moins comme un vieillard en sort. » : hareng saur, Adolphe Dumas, Le camp des Croisés[1].
- « Vouloir la mort de Dieu; c'est un athée souhait ! » : à tes souhaits - Guillaume Dubach.
- « Qu'aussitôt tes calins cessent toute ecchymose. » : inceste - Mylène Farmer.
- « Son crâne était ouvert comme un bois qui se fend. » : Son crâne était tout vert - Victor Hugo, Souvenir de la nuit du 4.
[modifier] Notes & références
- ↑ L'attribution à Victor Hugo ou à Alexandre Dumas est erronée, il s'agirait en effet d'Adolphe Dumas, source : http://blog.legardemots.fr/post/2005/12/22/471-kakemphaton