Jules Fournier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Fournier.

Jules Fournier (1884 - 1918) était un journaliste, un écrivain et un critique littéraire québécois.

Né à Coteau-du-Lac en 1884, il étudie au collège de Valleyfield mais doit abandonner ses études. Il devient reporter pour La Presse en 1903 et 1904 et publie sous le pseudonyme de «Pierre Beaudry».

De 1904 à 1908, il est reporteur politique et rédacteur au journal Le Canada. Devenu chef du Nationaliste, il collabore ensuite avec La Patrie et Le Devoir. En 1911, il fonde l'hebdomadaire appelé L'Action, publié jusqu'en 1916. Son style polémique lui vaut les reproches de Louis-Alexandre Taschereau et Adélard Turgeon.

Ses collègues de l'époque font remarquer qu'il n'était pas comme les autres journalistes canadiens, tirant ses inspirations des classiques français. Libéral sans être anticlérical, son confrère Olivar Asselin le compare à Arthur Buies.

Traducteur au sénat canadien, il meurt en 1918, à Ottawa à l'âge de trente-quatre ans. Le littérateur Berthelot Brunet le classe parmi les meilleurs journalistes canadiens. Il admirait le journaliste français Henri Rochefort.

Le prix Jules-Fournier est remis en son honneur par le conseil de la langue française. Alonzo Leblanc a écrit sa biographie en 1980.

[modifier] Ouvrages publiés

  • Souvenirs de prison, 1910
  • L'Action, 1911
  • Sir Lomer Gouin
  • La cité des livres, 1918
  • Anthologie des poètes canadiens, 1920 (posthume)
  • Mon encrier, 1922 (posthume)
  • Trois jours en prison, 1965 (posthume)

[modifier] Influences littéraires