Jules Combarieu

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Jules, Léon-Jean Combarieu, musicologue français est né à Cahors le 4 février 1859 et mort à Paris le 7 juillet 1916.

Il fait ses études à la Sorbonne, puis à Berlin avec Philipp Spitta. En 1894, il reçoit le titre de docteur ès lettres.

Il fonde en 1901 la Revue d'histoire et de critique musicales qui devient la Revue musicale en 1904 avant de fusionner avec la revue de la Société internationale de musique en 1912.

Entre 1904 et 1910, il est professeur de la musique au Collège de France.

Ses écrits sont les suivants :

  • Le rapport de la poésie et de la musique considérée du point de vue de l'expression (thèse, 1893),
  • L'influence de la musique allemande sur la musique française, in Jahrbuch Peters (1895),
  • Études de philologie musicale :

1 – Théorie du rythme dans la composition moderne d'après la doctrine antique (1896 ; critique et simplification de Westphal), 2 – Essai sur l'archéologie musicale au XXe siècle et le problème de l'origine des neumes (1896 – ces deux ouvrages ont reçu le prix de l'Académie), 3 – Fragment de l'Énéïde en musique d'après un manuscrit inédit (1898),

  • Élément de grammaire musicale historique (1906),
  • La musique : ses lois, son évolution (1907 ; de nombreuses éditions en anglais),
  • Histoire de la musique des origines au début du XXe (3 volumes, Paris 1913-1919, ouvrage qui fait autorité – puis 5 volumes avec René Dumesnil, A. Colin 1955-1960). Son arrière petit-fils, Christophe Combarieu a repris le flambeau familial en publiant deux ouvrages aux Presses Universitaires de France, consacrés au "Lied" (1998) et au "Bel Canto" (1999).


Source : Dictionnaire bibliographique des musiciens (Robert Laffont).