Judith Reigl

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Voir aussi

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Mouvements, Écoles d'art,
Manifestations, Galeries,
Musique contemporaine

Portail : Art contemporain

Judith Reigl, née en 1923 en Hongrie, est une peintre hongrois.

[modifier] Biographie

Judith Reigl (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).
Judith Reigl (Capture d'écran d'une vidéo de l'Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain).

Elle suit les cours de l'académie des Beaux-arts de Budapest de 1941 à 1946.

Bénéficiaire d'une bourse d'études à Rome, elle quitte Budapest au mois de décembre 1946, se trouve immobilisée à Vienne et rejoint la capitale italienne en janvier 1947 où elle séjourne jusqu'en octobre 1948, date de son retour à Budapest.

Après huit tentatives, elle réussit à traverser le rideau de fer le 10 mars 1950 en soirée. Elle est arrêtée en Autriche, dans la zone occupée par les anglais, est emprisonnée deux semaines puis conduite dans un camp d'où elle s'enfuit. Elle arrive à Paris le 25 juin 1950 où elle s'installe, après un périple, le plus souvent effectué à pied, via Munich, Bruxelles, Lille.

Dans la capitale française, elle fréquente peu de temps le groupe surréaliste.

Judit Reigl expose en 1957, à la galerie Kléber avec Sam Francis, Riopelle, Pollock, Tobey, en 1964, à New York (Guggenheim Museum) avec Gottlieb, De Kooning, Motherwell et Newman ; en 1967-68, à Pittsburgh (Carnegie Inst.) avec Albers, Johns, Kelly, Noland, Olitski.

De 1958 à 1965 elle développe la suite des " Guano ", toiles ratées posées sur le parquet et sur lesquelles l'artiste a " travaillé, marché, déversé de la matière picturale qui coulait, imbibait, s'écrasait sous les pieds " (J. Reigl) faisant ainsi intervenir le "hasard objectif" que réclamait André Breton .

À partir de 1966, elle cesse d'exposer.

De 1966 à 1972, une série de torses humains va apparaître.

A partir de 1973, dans la série des " Déroulements " (1973-1976), l'artiste pose une couleur sobre en marchant le long d'une toile verticale non tendue (Déroulement, 1977, M. A. M. de la Ville de Paris)

Judit Reigl est hantée par la figure humaine qui par deux fois a fait retour dans son œuvre :

  • série des "Hommes" (1966-1972)
  • série des "Face à" (1988-1989).

En 2001 "la figure inoubliable des images" du 11 septembre lui inspire une nouvelle série d' œuvres.

En 2004, le musée de Soissons lui consacre une rétrospective.

En 2007, une exposition lui est consacrée, ainsi qu'à Simon Hantaï, à la galerie Malingue à Paris.

[modifier] Sources

  • Marcelin Pleynet : Judit Reigl, Éditions Adam Biro, Paris, 2001 (ISBN 2876603128)

[modifier] Lien externe