Josephine Butler

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Josephine Elizabeth Butler[1] (1828-1906) est une militante feministe Anglaise.Le combat de Josephine Butler fut un modèle pour tous les mouvements abolitionnistes européens, regroupés en 1902 au sein de la Fédération abolitionniste internationale.

Josephine Butler
Josephine Butler

Sommaire

[modifier] Biographie

Elle est née à Dulwich en 1828. Elle est la fille de John Grey et de Hannah Annett. Le cousin de son père, Charles Grey, était un militant de l'abolition de l'esclavage. En 1852 elle épouse le pasteur George Butler, directeur d'un collège de Liverpool. Leur fille unique Eva est tuée dans un accident en 1863. Dés lors elle consacre tout son temps pour ses combats: l'abolition de la traite des blancs et l'accès des femmes à l'éducation.


[modifier] Fondation de l'abolitionnisme

Josephine Butler demande l'abolition de la réglementation officielle de la prostitution. Pour lutter contre les maladies véneriennes, la France avait mis au point un système de police sanitaire pour surveiller les prostituées. L'Angleterre importe ce système de surveillance en 1866. L'Angleterre abandonnera les contrôles sanitaires en 1886, la France en 1946.

Le 1er Janvier 1870 elle publie un manifeste signé par 250 femmes du 'Ladies National Association for the Repeal of the Contagious Diseases Acts', dans le Daily News, Journal Londonien, afin de dénoncer les lois britanniques des années 1866 1869 sur les maladies vénériennes et la prostitution, obligeant toute femme suspectée de prostitution à un contrôle médical.

9 points de l'abolitionnisme :

  • Illégalité du réglementarisme dans un Etat de droit
  • Injustice profonde envers la femme
  • Immoralité pour l'Etat d'encourager le vice
  • Inefficacité sanitaire et moral du réglementarisme
  • ...

Constitution de la Fédération Britannique, Générale et Internationale en mars 1875. Totalement indépendante de tout parti politique et de toute confession religieuse (malgré l'appui des réseaux protestants). 1877 premier congrès. Développement de sections à travers l'Europe.

[modifier] Education des femmes

Joséphine Butler pense comme la française Julie-Victoire Daubié[2] première bachelière en 1861, dont elle traduit les travaux[3], qu'il n'y a pas de droit pour les femmes sans accès à l' éducation supérieure.

[modifier] Référence

  1. http://en.wikipedia.org/wiki/Josephine_Butler
  2. Raymonde Albertine Bulger Lettres à Julie-Victoire Daubié New York Peter Lang ed. 1992
  3. La Femme pauvre au XIXe siècle, trois tomes consultatables surn Gallica [1]

Gilles Laporte "Julie-Victoire, première bachelière de France" Biographie romanesque de Julie-Victoire Daubié 375 p.(éd. ESKA Paris - 2007)