Joseph Szydlowski

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Joseph Szydlowski ( 21 novembre 1896, Chelm (en) - Pologne - 16 juillet 1988 Césarée, en Israël[1]) ingénieur français originaire de Pologne , juif, créateur de la firme Turbomeca qu'il a fondé en 1938, un des bâtisseurs de l'industrie aéronautique française[2].

[modifier] Biographie

Constructeur de compresseurs pour moteurs à pistons, il oriente ses recherches sur les réacteurs de petite puissance.

Né à Chelm, dans l'est de la Pologne (alors dans l'Empire Russe) dans une famille juive, après des études, il est enrolé dans l'armée russe durant la Première Guerre Mondiale et pris en captivité par les Allemands. Après la guerre, il reste en Allemagne où il travaille pour des sociétés comme Krupp, Gaggenau et Junkers. En 1920 enregistre ses premiers brevets d'inventions. Il se marie avec une citoyenne allemande, Ida Konopatzki, avec laquelle il a deux filles : Sonia et Dorothea. En 1930,trois ans avant l'arrivée de Hitler au pouvoir, il émigre en France, où il va devenir un grand chef d'industrie.

Il fonde sa firme Turbomeca le 29 août 1938, ensuite la transfère en 1940 à Saint-Pé-de-Bigorre et depuis 1941 à Bordes en 1941, et il obligé de fuir en Suisse devant l’occupant nazi; il y revient après la Seconde Guerre mondiale.

1946 : installé dans la plaine de Nay, il fait de Turbomeca un des fleurons de l’industrie aéronautique française.

Après la Guerre de Six Jours au Proche-Orient, devant l'embargo imposé par l'administration De Gaulle sur les livraisons de matériel militaire, y compris d'avions de combat pour Israël, Szydlowski est venu en aide au pays juif en y ouvrant à Beït Chemech une usine de moteurs d'avions.

Dans ses dernières années, il établit son siège permanent à Césarée en Israël, et où il est mort en 1988.

Son frère, Aharon Shidlovski ( 1892 - 1980), figure remarquable du sionisme ouvrier en Israël, a été parmi les fondateurs du kibboutz (kvutza) Kineret .

[modifier] Notes et références

  1. ↑ Noetinger J, « Joseph Szydlowski. Un grand bâtisseur de l'industrie aéronautique disparaît ». Consulté le 26 janvier 2008
  2. ↑ Pierre Dennez, « des Hommes et des Ailes - L'aviation française ». Consulté le 26 janvier 2008

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