Joseph Antoine Boisset

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Boisset, Joseph Antoine. (1748-1813.)

Né à Montboucher (Drôme), le 7 octobre 1748, mort à Montboucher, le 15 septembre 1813.

Sommaire

[modifier] Sous l'Ancien Régime

Sous l'Ancien Régime Joseph Antoine Boisset exerçait la profession d'avocat à Montélimar (Drôme).

[modifier] Sous la Révolution

En 1790, il est administrateur de ce district. En 1792, Joseph Antoine Boisset est élu député de la Convention par le département de la Drôme. Lors du procès de Louis XVI en janvier 1793, il vote la mort du roi. Il siégea aux côtés des Montagnards et fut un révolutionnaire énergique et actif, il siégea peu mais fut souvent en mission. Il s'occupa d'organiser la première levée en masse à Marseille, Lyon, dans les départements de la Drôme et des Bouches-du-Rhône, puis dans l'Ardèche, l'Aveyron, l'Hérault, la Haute-Garonne, l'Aude, l'Ariège. En mission à Marseille, dans l'Hérault et le Gard, en Saône-et-Loire, dans l'Ain. Il fut un représentant en mission plutôt modéré. Certaines sociétés populaires de Montpellier et d'Agde lui sont hostiles, il écrit au Comité de sûreté générale le 4 février 1794 : «Les intrigants d'Agde, de Cette (Sète) et de Montpellier doivent me dénoncer, je vous préviens... Les déclarations des malheureux habitants des campagnes, qui on été pillés et taxés par la horde des scélérats qui veut régner, font mouvoir les passions». Terroriste modéré il fut accusé par les Jacobins de Nîmes d'avoir commis des exactions, entre autres, d'avoir malmené le maire qu'il avait destitué, un partisan zélé de Jean-Paul Marat. La Convention lui intime l'ordre de rentrer à Paris. Après le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), il est envoyé en mission à Lyon où il apporta son soutien dans la chasse aux terroristes, puis dans l'Ain où il fit libérer les nobles, les prêtres réfractaires et les parents d'émigrés emprisonnés par les "terroristes". En avril 1795, on le retrouve en mission dans l'Ain, l'Isère et le Rhône, dans ces départements il pourchasse les terroristes : «Il ne faut pas qu'un seul des scélérats qui ont opprimé leurs concitoyens, qu'un seul suppôt de la tyrannie conserve les moyens de nuire». En tout cas Joseph Antoine Boisset sut intelligemment s'adapter à la réaction thermidorienne. A son retour à Paris le vent politique avait tourné de la droite vers la gauche, de ce fait il se mit à attaquer les royalistes.

[modifier] Sous le Directoire

Sous le Directoire, il est élu au Conseil des Anciens par le département de la Drôme, réélu en 1798 par le département de l'Ardèche.

[modifier] Sous le Consulat et le Premier Empire

Sous le Consulat et le Premier Empire il se retira de la vie politique. De retour dans son pays natal il vécut de sa modeste situation d'inspecteur des poids et mesures et finit sa vie comme conseiller de préfecture à Lyon.

[modifier] Sources