Josef Zisyadis
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Josef Zisyadis | |
Naissance | 17 avril 1956 |
Profession | théologien |
Occupation | conseiller national |
Famille | 4 enfants |
Josef Zisyadis, né le 17 avril 1956 à Istanbul, est un homme politique suisse.
Il est membre du Parti ouvrier et populaire (POP) dès 1973 et siège au comité central du Parti suisse du travail (PST) dès 1983 puis du Bureau politique dès 1987.
Pasteur-évangéliste à Paris jusqu'en 1983 puis secrétaire du POP de 1983 à 2008 (avec quelques interuptions). Il est également secrétaire national du PST en 1994-1995.
[modifier] Carrière politique
- 1989 à 1991 membre du Conseil communal à Lausanne
- 1990 à 1996 député au Grand Conseil vaudois, réélu en 1998 et en 2007 (démission en 2007)
- 1991 à 1998 conseiller national, réélu en 1999 et en 2003
- 1996 à 1998 conseiller d'État du canton de Vaud (chef du Département de Justice, de Police et des Affaires militaires).
- 1999 à 2002 constituant à l'Assemblée constituante vaudoise dont il sera membre du Comité.
- 2007 -- conseiller national
Josef Zisyadis est particulièrement actif au Conseil national où il dépose de nombreuses interventions. Grâce à son militantisme, il est parvenu à redresser le POP qui avait connu des temps difficiles dans les années 1980. Lors de la votation sur l'extension de la libre-circulation des personnes du 25 septembre 2005, il affiche clairement son soutien, contrairement au PdT de Genève.
Il s'établit dans le demi-canton d'Obwald afin de dénoncer la sous-enchère fiscale pratiquée par ce canton. Le Tribunal fédéral juge irrecevable le recours de Josef Zisyadis, mais accepte trois recours déposés par des citoyens d'Obwald.
Dès l'automne 2003, il est élu comme Conseiller national sous la bannière À gauche toute ! qui réunit le PST/POP et solidaritéS, deux formations politiques situées à la gauche du Parti Socialiste.
Non réélu aux élections fédérales de 2007, il démissionne alors du Grand Conseil et annonce qu'il ne briguera pas le poste de secrétaire politique du POP au prochain congrès cantonal, poste qu'il occupait depuis 1983 (avec quelques interruptions)[1]. Premier viennent-ensuite avec 800 voix environ de retard, il bénéficie du retrait de sa camarade de parti Marianne Huguenin qui annonce le 1er novembre 2007 qu'elle préfére se consacrer à la commune de Renens dont elle est syndique, et qu'elle renonce à son mandat politique national. Il rejoint alors au Conseil national le groupe parlementaire des Verts, avec lesquels il a signé une convention lui garantissant son indépendance politique[2].
[modifier] Notes et références
[modifier] Lien externe
- (fr) Blog officiel