João Havelange
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| João Havelange | |
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| Naissance | 9 mai 1916 à Rio de Janeiro |
| Nationalité |  Brésil |
| Profession | Avocat Dirigeant sportif |
| Formation | Droit |
| Distinctions | Grand Officier de la Légion d'honneur (France) Ordre du mérité spécial en sport (Brésil) Président d'honneur de la FIFA. |
Jean-Marie Faustin Goedefroid de Havelange connu sous le nom de João Havelange, né le 8 mai 1916 à Rio de Janeiro, a été président de la FIFA entre 1974 et 1998. Il a succédé à ce poste à Stanley Rous et laissé sa place à Joseph Blatter. Depuis 1963, il est membre du comité international olympique.
[modifier] Biographie
Le père de João Havelange a quitté son pays la Belgique pour démarrer une nouvelle vie au Brésil. Il meurt quand João a dix-sept ans. Dans sa jeunesse, João pratique différents sports comme le water-polo et la natation, participant en tant que nageur aux jeux Olympiques d'été de 1936 à Berlin et en tant que joueur de water-polo aux jeux Olympiques d'été de 1952 à Helsinki. Il obtient pendant ses études une licence de droit avant de pouvoir exercer en tant qu'avocat depuis 1936.
Entre 1958 et 1973, João Havelange est président de la confédération brésilienne des sports (CDB) et entre 1955 et 1963 membre du comité olympique brésilien, avant enfin d'être membre du comité international olympique en 1963 et président de la FIFA entre 1974 et 1998.
Il permet au football une véritable expansion sous ses 24 ans de présidence, avec l'organisation des coupes du monde sur de nouveaux continents (Amérique du Nord avec les États-Unis en 1994), la création de la coupe du monde de football féminin, de la coupe du monde de football des moins de 20 ans, la coupe du monde de football des moins de 17 ans, de la coupe des confédérations ou du trophée meilleur footballeur de l'année FIFA, enfin il a œuvré pour la développement du football en doublant le nombre de participants à la coupe du monde (de seize nations en 1974, trente-deux nations participent aujourd'hui à sa phase finale) permettant aux pays émergents de divers continents d'avoir leurs chances d'y participer. Cependant, son règne est également entaché par divers soupçons de corruption et de liens avec la Mafia, accusations notamment portées par Maradona. De fait, son règne coïncide avec l'invasion du football par l'argent.
Le stade olympique de Rio de Janeiro porte maintenant son nom.
