Jeunes Radicaux de gauche

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Les Jeunes Radicaux de gauche sont un mouvement politique de jeunesse affilié au Parti radical de gauche (PRG).

Il regroupe les jeunes du PRG de moins de 30 ans révolus à travers toute la France. Il est dirigé par un président et un conseil national élus pour 2 ans.

Sommaire

[modifier] Positionnement politique

Les JRG se positionnent dans la tradition républicaine de gauche, en insistant notamment sur la laïcité, l'égalité entre les citoyens et en refusant de ce fait la discrimination positive.

Défenseurs de la liberté individuelle, ils se mobilisent pour la promotion d'avancées progressistes comme le mariage homosexuel, l'homoparentalité, la laicité dans la biomédecine ou encore le droit à mourir dans la dignité. Ils investissent également la réflexion autour du volontarisme politique nécessaire à la protection de l'individu face aux progrès technologiques et aux défis environnementaux.

D'un point de vue institutionnel, ils sont favorables à une 6e République, aux institutions plus démocratiques et transparentes. Cette république nouvelle contenant les bases d'un renouvellement politique (non-cumul des mandats, séparation des pouvoirs claires entre le législatif et l'exécutif, désignation apolitique des membres d'institutions de régulation, droit à pétition, réforme du Sénat, démocratisation de la vie politique locale, instauration d'une dose de proportionnelle, etc.).

Sur les questions européennes, ils sont en faveur d'une Europe fédérale, dont les instances démocratiques auront plus de poids, qui permettra l'instauration d'une véritable citoyenneté européenne. Ils sont favorables à l'adhésion de la Turquie.

Ils soutiennent l'instauration d'un véritable statut de l'étudiant, allant de l'accès au logement à une fiscalité spécifique ainsi que l'instauration d'un service républicain obligatoire. Ils sont favorables à l'instauration d'une allocation autonomie effectuée sur la base d'un régime contractuel.

Militants permanents de la défense de la Loi de 1905 de séparation des Eglises et de l'Etat, ils réfutent toute vision "positive" ou "négative" de la laicité. A ce titre, ils souhaitent la fin de l'exception concordataire en Alsace et en Moselle, ainsi que de certaines tolérances dans les territoires républicains ultra-marins. Ils s’insurgent par ailleurs régulièrement contre certaines subventions en faveur d’initiatives communautaristes et luttent contre la présence de signes religieux ostentatoires au sein du Service public ou encore contre la perpétuation du financement public d’enseignements à caractère privé.


[modifier] Activité politique

Les JRG, comme le PRG, se sont prononcés pour le « oui » au référendum sur le Traité constitutionnel européen. Ils se sont également impliqués dans le mouvement anti-CPE.

Au Congrès PRG des 10, 11 et 12 décembre 2004 à Lyon, les principaux responsables des JRG ont présenté la contribution "Exister", défendant une ligne plus autonome des JRG et un positionnement plus offensif du PRG.

Au Congrès PRG des 20-22 octobre 2006 à Paris, les JRG ont défendu l'investiture de Christiane Taubira pour l'élection présidentielle de 2007 à plus de 90 %. Le congrès a néanmoins choisi de s'allier avec le Parti socialiste et les JRG de suivre cette ligne. A ce titre, ils soutiennent la candidature de Ségolène Royal. Durant la campagne, ils ont participé aux différents meeting de soutien, à l'action des "Jeunes pour Ségolène Royal" et ont fait partie des fondateurs du Collectif "Stop Sarko".

Depuis le début de l'opération "Votation citoyenne" et notamment au cours des actions de 2006, les JRG ont participé à son Collectif national. Il s'agit de mettre en place différents "Bureaux de vote" ayant pour finalité de favoriser la reconnaissance du droit de vote des résidents non communautaires aux élections locales.

A la suite de l'Election de Nicolas Sarkozy en Mai 2007, les JRG vont prendre position contre tout rapprochement entre le PRG et les radicaux valoisiens au motif que ces derniers sont une des composantes de l'UMP.

Au cours de la rentrée 2007, ils soutiennent les parlementaires radicaux de gauche dans leur rejet de l'amendement instaurant des tests ADN en appui d'une procédure de regroupement familial. Ils soutiennent la ratification parlementaire du "mini-traité" européen.

Aux élections municipales et cantonales de mars 2008, 44 JRG sont candidats pour le PRG et 17 parmi eux sont élus.

En avril 2008, ils participent à une initiative unitaire de jeunesse contre le projet de loi de modernisation du marché du travail ainsi qu'à un collectif contre le logement précaire des jeunes.

Au niveau international, ils sont "full member" (membre de plein droit) de l'IFLRY "Internationale des jeunes libéraux et radicaux"

[modifier] Instances

L'organe de direction des JRG est le Conseil national. Il regroupe les membres du Bureau national, les délégués nationaux (nommés par le président), les délégués régionaux ainsi que les membres assumant un mandat électif.

Le Président actuel des Jeunes Radicaux de gauche est Olivier Maillebuau.

Anciens Présidents : Thierry Braillard, Julien Duquenne, notamment. A noter qu'un jeune Radical de gauche a été élu président du LYMEC en 1994 (Jean-Bernard Ruggieri).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

[modifier] Lien externe