Jentilzulo

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Jentilzulo est le mot basque désignant trou des Jentil (gentils dans le sens païens). Le terme Jentil ziloka serait plus approprié dans ce cas présent. Il y a deux grottes qui portent ce nom à Leitza (Navarre/Navarra), proche du pont d'Ozparrun. Les Jentil entretenaient de bonnes relations avec les gens de la maison voisine, qui s'appelle également Oz-parrun, tirant peut-être son nom du pont. Une fois les Jentil voulurent emprunter aux gens de la maison un soufflet et ces derniers, à leur tour, demandèrent et emportèrent chez eux un racloir d'or que les Jentil avaient en leur possession. Prenant prétexte que les gens de la grotte avaient commis quelque irrégularité, les gens d'Ozparrun ne voulurent plus leur prêter leur soufflet. Les Jentil lancèrent alors contre eux cette malédiction :

"Quelle que soit la maîtresse d'Ozparrun, jamais elle n'aura une bonne santé".

À Orozko, il y a une autre grotte nommée Jentilzulo, près du quartie d'Anguru. Des Lamiñak y vivaient, des êtres à oeil unique sur le front alors qu'ailleurs ils avaient un aspect humain.

Sommaire

[modifier] Étymologie

zulo, (xilo en souletin), signifie "trou" en basque. Le suffixe a désigne l'article : ziloa se traduit donc par "le trou". Pour désigner la caverne, le gouffre, l'antre, on utilise plutôt le terme "ziloka"

[modifier] Note

Il n'existe pas de genre (masculin, féminin) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association comme pour le français où qui se prononce ki.

[modifier] Bibliographie

  • José Miguel Barandiarán, Dictionnaire Illustré de Mythologie Basque, traduit et annoté par Michel Duvert, Donostia, éditions Elkar, 1994. ISBN: 2-913156-36-3
  • Wentworth Webster Légendes basques, traduction Nicolas Burguete, éditions Aubéron, 2005. ISBN: 2-84498-080-5
  • Jean François Cerquand, Légendes & récits populaires du Pays Basque, éditions Aubéron, 2006. ISBN: 2-84498-093-7

[modifier] Liens internes

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