Jehan de Boisgibault

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Jehan de Boisgibault a vécu à la fin du Moyen Âge, pendant la guerre de Cent Ans, et a été armé Chevalier vers 1400. Seigneur du Marais, contemporain de Jacques Cœur, il a habité le château du Marais à Gimouille (Nièvre, France) et s'était marié. Le bâtiment existe toujours à 10 km de Nevers, sur la route de Bourges, et est classé. Jehan de Boisgibault a pu combattre et mourir à la bataille d'Azincourt, en 1415, avec le comte de Nevers mais il n'y a pas de preuves.

Le 23 février 1423, des membres de la famille Du Port réclament l'héritage de feue Marguerite "Pioce", (Pioche), veuve de Jehan de Boisgibault, car elle n'a pas d'enfant survivant. Le fief est saisi par la comtesse de Nevers. Le château du Marais tombe aux mains des Le Tort dès le 4 juillet 1424, sans doute par acquisition. À cette date, Jehanne Fouraude, veuve de Droin Le Tort, bourgeois de Moulins-Engilbert, est signalée dame du Marais et de Mussy (cote 2G 61 aux archives de Nevers). L'évêque de Nevers est alors Robert III de Dangueil (1401-1430).

À noter qu'à quelques dizaines de kilomètres au nord de Nevers, en 14 octobre 1383, Jean III de Sancerre avait acquis la terre de Boisgibault assise au comté de Sancerre. L'historien Gaspard Thaumas de la Thaumassière confirme dans son Histoire du Berry (1689 avec Raynal) que le village et prévôté de Boisgibault dépendait de la justice foncière et du domaine de Sancerre. Les Archives du Cher ont le fonds du comté de Sancerre qui conserve sous la cote 6J34 une liasse de documents concernant Boisgibault, de 1339 à 1708 (acquisition du fief, cens et rentes). On suppose que Jehan de Boisgibault avait un lien avec cette Seigneurie de Boisgibault (dont le hameau existe toujours aujourd'hui sur la commune de Tracy-sur-Loire) étant donnée la proximité géographique dans la Nièvre, France. De plus, l'abbaye cistercienne de Fontmorigny, toujours entre Gimouille et Boisgibault, recevait la dîme de Boisgibault dès 1285, confirmée en 1527 par le comte de Sancerre.

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