Jayalalitha Jayaram

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Dans ce nom indien, « Jayaram » est un patronyme et non un nom de famille et cette personne devrait être désignée par son prénom, « Jayalalitha ».

J. Jayalalitha (en tamoul ஜெயலலிதா ஜெயராம், Jayalalithaa Jayaram), (née le 24 février 1948 à Mysore, au Karnataka - ) est une ancienne actrice tamoule et femme politique indienne, qui dirige le « All India Anna Dravida Munnetra Kazhagam » ou AIADMK, parti du Tamil Nadu, l’un des treize partis ayant formé entre 1998 et 2004 la coalition gouvernementale dirigée par le BJP (Parti du peuple indien, droite nationaliste). Elle fut « Chief Minister » (ministre-président) de l'État du Tamil Nadu, au sud-est de l'Inde, de mai 2001 jusqu'à sa défaite aux élections de mai 2006.

[modifier] Une carrière politique mouvementée

Après une carrière d'actrice couronnée de succès, qui l'a rendue très populaire, Jayaram Jayalalitha entame en 1981 une carrière politique en rejoignant les rangs de l'AIDMK. En 1984, elle est nommée au Rajya Sabha (en hindi राज्य सभा, signifiant « Conseil des États »), la chambre haute du Parlement de l'Inde, où elle fait ainsi son entrée.

Jayalalitha Jayaram a formulé de graves accusations de corruption à l'encontre du gouvernement du premier ministre Atal Behari Vajpayee, formé en mars 1998, moins d'un mois après la formation de celui-ci. Jayaram Jayalalitha, qui faisait elle-même face à six actes d’accusation pour corruption et était à l'époque en liberté sous caution, reprochait au premier ministre de faire « deux poids, deux mesures » en gardant au gouvernement trois ministres soupçonnés alors qu’il avait forcé l’un des membres de son parti AIDMK, le ministre des Transports terrestres, Sedapatti R. Muthiah, à présenter sa démission après avoir été accusé d’avoir acquis une fortune illégalement, mettant dans l'embarras le gouvernement minoritaire de M. Vajpayee, qui avait besoin du soutien des vingt-sept élus du parti de Mme Jayalalitha au Parlement pour former sa majorité.

Lors des élections régionales, qui avaient lieu le 10 mai 2001 dans cinq États - concernant 138 millions de personnes - Jayalalitha Jayaram, condamnée pour corruption, infligea, dans l’État du Tamil Nadu, un sérieux revers à un parti membre de la coalition fédérale au pouvoir à New Delhi.

Dans son rapport annuel pour l'année 2002, Reporters sans frontières notait, à propos de l'Inde[1] : « Les relations entre les gouvernements locaux et les médias peuvent également être conflictuelles. Ainsi, le retour au pouvoir de la très populiste Jayaram Jayalalitha dans l’État du Tamil Nadu (sud du pays) provoque de fortes tensions. Un journaliste a été arrêté, plus de cent cinquante interpellés, et les autorités locales ont accusé la presse d’une couverture "biaisée". »

Le 29 mai 2006, Jayalalitha Jayaram a été élue à l'unanimité Leader de l'Opposition dans l'Assemblée du Tamil Nadu par les membres de son parti[2]

[modifier] Notes

  1. Voir le texte intégral du rapport annuel 2002 de Reporters sans frontières sur l'Inde
  2. .Voir le communiqué de presse annonçant cette élection sur le site Yahoo India