Jacques Douffiagues
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 |
Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources. (date inconnue)
Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des sources fiables et indépendantes. Améliorez cet article en liant les informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les recommandations).
|
| Jacques Douffiagues | |
|---|---|
| Parlementaire français | |
| Naissance | 28 janvier 1941 |
| Décès | |
| Mandat | Député 1978-1981 puis 1986-1988 |
| Début du mandat | |
| Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
| Circonscription |  Loiret |
| Groupe parlementaire | UDF |
| Cinquième République | |
Jacques Douffiagues est un homme politique français né le 28 janvier 1941 à Paris, magistrat honoraire à la Cour des Comptes et président de l'institut des hautes études de défense nationale depuis 2003.
[modifier] Biographie
Diplômé de l'institut politique de Paris, il est Enarque de la promotion Montesquieu (1964-1966).
Conseiller référendaire à la Cour des Comptes, il est nommé par le préfet Paul Masson chef de la mission régionale à Orléans en 1971.
En 1976, il devient directeur de cabinet de Jean-Pierre Soisson, alors secrétaire d'état à la formation professionnelle dans le gouvernement de Jacques Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.
De 1978 à 1998, il est membre du bureau politique du parti républicain.
Proche de François Léotard, il fut député UDF-PR du Loiret de 1978 à 1981 puis en 1986 avant de devenir ministre délégué aux Transports dans le gouvernement Jacques Chirac (2) de 1986 à 1988.
En 1988, il n’est pas réélu à l’ Assemblée nationale, son siège passant au socialiste Jean-Pierre Lapaire.
Il devient maire d’Orléans après le décès de Gaston Galloux en 1980 jusqu’en 1988, année où il annonce son retrait de la vie politique active. Il n'a que 47 ans. Il est remplacé alors par Jean-Louis Bernard pour peu de temps car le socialiste Jean-Pierre Sueur s’empare du fauteuil de maire en 1989.
Il fut conseiller général du canton d'Orléans-Bourgogne.
[modifier] Sofresa
Entre 1993 et 1995, sous le gouvernement Édouard Balladur, il est président-directeur-général de la Sofresa. Cette société avait signé un important contrat d'un montant de 19 milliards de francs avec l'Arabie saoudite portant sur la vente de trois frégates La Fayette antiaériennes assortie de la construction d'une base navale et de la formation des équipages. L'opération, supervisée par Renaud Donnedieu de Vabres, chargé de mission auprès de François Léotard, assura à l'industrie française 45 millions d'heures de travail, soit l'équivalent de 5 000 emplois.
Jacques Douffiagues relança l'économie dans le secteur de l'industrie, mais il n'en déclencha pas moins une polémique au sein du parti socialiste à la suite de ses déclarations anti-républicaines au sujet de l'exportation des frégates La Fayette à l'étranger (Émirats Arabes Unis notamment) [réf. nécessaire].
