Jack Kelley

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Jack Kelley était un journaliste d' USA Today, nominé au Prix Pulitzer, qui a démissionné en mars 2004 après avoir été accusé d'avoir fabriqué un nombre incalculable d'articles bidonnés [1].

USA Today a depuis effectué une vérification des articles de Kelley, envoyant des reporters, dont Mark Memmot, à Cuba, en Israël et en Serbie afin de vérifier les histoires de Kelley ainsi que les fiches d'hôtel pour s'assurer qu'il était bien là où il prétendait être.

Kelley a néanmoins nié ces accusations, tandis que l'éditeur de USA Today, Craig Moon, a publié en Une une excuse publique envers ses lecteurs . Outre Kelley, le scandale a conduit à la démission de deux membres importants du journal, Karen Jurgensen et Hal Ritter en avril 2004.

Selon Ibrahim Warde, auteur de Propagande impériale & guerre financière contre le terrorisme (Agone-Monde diplomatique, 2007), Kelley se dissimulait derrière d'innombrables sources confidentielles pour élaborer ses fables, parmi lesquels « le « témoignage oculaire » de jeunes kamikazes palestiniens affichant leur culture de la mort [pour lequel il reçut le prix Pulitzer] ; l’information selon laquelle d’importants hommes d’affaires saoudiens « pesant plus de 5 milliards de dollars (...) continuent de verser des dizaines de millions de dollars à Ben Laden en guise de “prime d’assurance” contre les attentats visant leurs affaires en Arabie saoudite » ; et la découverte de données informatiques dans des grottes afghanes prouvant les liens entre une organisation caritative islamique sise à Chicago et Al-Qaida » [2]

[modifier] Références

  1. Ex-USA TODAY reporter faked major stories, par Blake Morrison, USA Today (3/19/2004)
  2. Ibrahim Warde, Contes et légendes de l'argent du terrorisme, Le Monde diplomatique, septembre 2007 (extrait de Propagande impériale & guerre financière contre le terrorisme (Agone-Monde diplomatique, 2007)

[modifier] Voir aussi

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