Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale

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L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (sigle IRCGN), connue avant 1990 sous le nom de Section technique d'investigation criminelle (acronyme Stic), est une structure de la gendarmerie nationale française, chargée des aspects scientifiques des investigations. Basée à Rosny-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, elle a vu le jour en 1987.

Sommaire

[modifier] Mission

Si autrefois le témoignage et l’aveu suffisaient à emporter la conviction des magistrats et des jurés, la « preuve scientifique » est désormais devenue un élément incontournable de l’enquête criminelle. C'est pour cette raison que l'IRCGN a été créée, cela en s’appuyant sur les techniciens d’identification criminelle chargés de prélever des indices sur le terrain.

La vocation principale de l'IRCGN consiste en l’analyse de ces prélèvements et a ainsi reçu de la direction générale de la gendarmerie nationale quatre missions principales :

  • Effectuer, à la demande des unités et des magistrats, les examens scientifiques ou les expertises nécessaires à la conduite des enquêtes judiciaires ;
  • Apporter en cas de besoin aux directeurs d’enquêtes, le soutien nécessaire au bon déroulement des constatations, principalement par la mise à leur disposition de personnel hautement qualifié disposant de matériels adaptés et spécialisés ;
  • Concourir directement à la formation des techniciens en identification criminelle et à l’information des enquêteurs ;
  • Poursuivre dans tous les domaines de la criminalistique les recherches nécessaires au développement des matériels et des techniques d’investigation criminelle.

[modifier] Organisation

L'IRCGN compte actuellement environ 220 personnes, dont la moitié de sous-officiers de gendarmerie, un quart d'officiers de gendarmerie et une trentaine de personnels civils (ingénieurs, techniciens et administratifs).

L'Institut est divisé en quatre services :

  • une division service-organisation ;
  • trois divisions criminalistiques, elles même divisées en départements :
    • division criminalistique physique et chimie (environnement incendies explosifs, toxicologie, balistique, microanalyse) ;
    • division criminalistique ingénierie et numérique (informatique électronique, signal image parole, véhicules, documents) ;
    • division criminalistique identification humaine (biologie, empreintes digitales, anthropologie, thanatologie-odontologie, entomologie).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Lien externe