Inès Cagnati

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Inès Cagnati est une romancière née le 21 février 1937 à Monclar.
Elle est licenciée en lettres modernes et possède le CAPES, professeur de lettres.

Elle est décédée le 9 octobre 2007 à Orsay.

[modifier] Ses romans

  • Le Jour de congé : Galla a quatorze ans. Elle veut réaliser un vieux rêve : acheter les terres promises et sauver la famille de cette ferme égarée au cœur des marécages où se perdent les hommes et les bêtes. Elle abandonne la maison et les sœurs innombrables, malgré les supplications de la mère que son absence laisse inconsolée.La voilà donc, sauvage gamine amoureuse du soleil, incongrue dans le monde policé des lycéennes, dont une seule, la belle et lumineuse Fanny, s'intéresse à elle.Galla réalisera-t-elle son rêve ? Vient ce samedi triste de décembre où le désir de revoir sa mère la décide à revenir chez elle. Elle parcourt sur sa vieille bicyclette les trente-cinq kilomètres qui la séparent de la maison. Lorsque enfin elle arrive, son père la chasse. Pourquoi ? Son père lui en veut d'avoir laisser sa mère qui est morte de chagrin.Suite au geste de son pére elle se remémore son passé génèralement triste, surtout les moments avec ses soeurs.
  • Génie la folle : Prix Renaudot et Prix des Deux Magots. C'est l’histoire d’une mère qui repousse sa fille qui tente sans trève de se rapprocher d’elle...
  • Mosé ou le lézard qui pleurait : « C'est un très beau livre, fort, dense, qui fait mal tant il dit juste la misère de la condition humaine et la dérision d'espoirs sans lesquels rien dans nos vies n'auraient de sens » (G. Guitard-Auviste, Le Monde).
  • Les Pipistrelles : Prix de la Nouvelle en 1990. Ce recueil d'Inès Cagnati est composé de sept nouvelles. Les thèmes de l'enfance et du monde rural se retrouvent dans plusieurs récits (comme dans Le Jour de congé). Cependant, des éléments nouveaux viennent agrandir l'univers raconté par Inès Cagnati. La ville et sa complexité sont parcourues, survolées par La Femme sans nom. La folie s'exprime et dévoile ses pensées intimes dans Les Pipistrelles. Le fossé des générations devient palpable dans la très belle nouvelle intitulée Les Lézards. L'ouvrage n'est certes pas gai mais il évite de trop laisser la parole à la tristesse sans fond qui imprègne la majorité des pages du Jour de congé.