Impulsion magnétique ultra-courte

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Les impulsions électromagnétiques ultra-courtes (aussi appelées hyperfréquences) font actuellement (2008) l'objet de recherches en vue d'applications dans la médecine (phénomène d'électroporation ou d'électroperméabilisation utilisé contre le cancer) comme dans l'armement.

Sommaire

[modifier] Technique

[modifier] Applications

[modifier] Applications médicales

L'électroporation contre le cancer. Des impulsion puissantes et condensées sur une centaine de microsecondes impactent les cellules, en particuliers la partie extérieure de la membrane qui devient poreuse et donc perméable chimiquement. L'effet est particulièrement fort pour les cellules en division, donc les tumeurs. La porosité obtenue permet de faire entrer un traitement anticancéreux dans la cellule. [1].

Ce traitement a été développé grâce à un programme de recherche européen coordonné par l'Institut Gustave Roussy. En 2008,il ne concerne encore que les tumeurs cutanées et sous-cutanées[2].

[modifier] Applications militaires

En 2007-2008, la Délégation générale pour l'armement (DGA), associée à d'autres organismes de recherche publique (CNRS, Onera) travaille sur des applications militaires à ce phénomène. Les micro-ondes pourraient perturber ou détruire les systèmes électroniques adverses, ceci sans dégât humain apparent. En 2008, on estime que ces armes ne seraient pas opérationnelles avant une vingtaine d'année. En 2008, leur impact sur les cellules humaines (dont l'ADN) restent cependant incertains[3].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et réferences

  1. L'hyperfréquence, arme à double tranchant, in Les Echos lundi 21 avril 2008, page 15
  2. Les Echos, lundi 21 avril 2008, page 15
  3. Les Echos, lundi 21 avril 2008, page 15