Hugues de Pairaud

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Hugues de Pairaud fut commandeur d'Epailly en 1280 et 1284. Quatre ans plus tard, il est commandeur de Bures[1], puis maître de province de l'Ordre du Temple en France en 1296[2]. Ensuite, il devint Visiteur de France (représentant du maître de l'Ordre du Temple dans la province)[3].

Peu avant l'arrestation des templiers, il confie au commandeur de la maison de Dormelles et de Beauvoir une somme d'argent. Cette dernière fut confisquée peu après par le bailli royal de Sens, Guillaume de Hangest, et versée directement dans le trésor royal[4].

« C'est assavoir que frère Hugues de Peraut, jadis visiteur du Temple, de Montlhéry ou il estoit en garde, li dit que il avait baillié en garde un petit coffre à un frère qui avait nom frere Pierre Gaudes, jadis commandeur des maisons de Dormelles et de Biauvoir, près de Moret[5] »

Hugues de Pairaud fut arrêté à Poitiers en compagnie de quinze autres templiers, emprisonné à Loches et finalement amené à Paris[6]. Il fait partie des dignitaires de l'Ordre que le pape Clément V souhaite interroger en personne, mais sa requête ne sera pas satisfaite.

Après le relaps de Jacques de Molay et de Geoffroy de Charnay, Hugues de Pairaud est conduit en prison à Montlhéry, où il fut probablement emprisonné jusqu'à sa mort[7].

[modifier] Notes

  1. ↑ Jean-Bernard de Vaivre, La commanderie d'Epailly et sa chapelle templière in Mémoires de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, tome XXXIII, diffusion De Boccard, Paris MMV, p.23,24
  2. ↑ Alain Demurger, Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Le Seuil, Paris, 2005, 662 p. (ISBN 2-02-066941-2), p. 313
  3. ↑ Alain Demurger, Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Le Seuil, Paris, 2005, 662 p. (ISBN 2-02-066941-2), p. 324
  4. ↑ Alain Demurger, Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Le Seuil, Paris, 2005, 662 p. (ISBN 2-02-066941-2), p. 324
  5. ↑ Récit de Guillaume Clignet à la chambre des comptes le 31 août 1321. Cité par Alain Demurger dans Les templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge
  6. ↑ Alain Demurger, Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Le Seuil, Paris, 2005, 662 p. (ISBN 2-02-066941-2), p. 437
  7. ↑ Alain Demurger, Les Templiers. Une chevalerie chrétienne au Moyen Âge, Le Seuil, Paris, 2005, 662 p. (ISBN 2-02-066941-2), p. 483