Honneur de la Police
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Honneur de la Police est un prête-nom ayant servi à camoufler un assassinat politique.
C'est en effet sous ce nom qu'a été revendiqué le meurtre de Pierre Goldman en 1979. Jusqu'au témoignage de l'ancien commissaire Lucien Aimé-Blanc en 2005, quant à la culpabilité de Jean-Pierre Maïone-Libaude dans l'assassinat de Pierre Goldman pour le compte des GAL, Honneur de la police a été considéré comme un réseau terroriste d'extrême-droite. Cependant, aucune preuve tangible de l'existence de ce groupe et de ses liens avec les GAL n'a pour l'instant été mise à jour et tout laisse penser que ledit groupe n'a jamais réellement existé en tant que tel ou qu'il n'était qu'une revendication opportuniste, c'est-à-dire ni commanditaire ni exécuteur. L'utilisation du nom Honneur de la police permettait surtout de laisser dans l'ombre les commanditaires de l'assassinat, apparemment les GAL, et de faire découler ce meurtre de l'acquittement de Pierre Goldman dans une affaire d'assassinat sur la personne d'un gardien de la paix, créant ainsi la confusion à travers une obscure histoire de vengeance policière.
[modifier] Bibliographie
- Lucien Aimé-Blanc, L'indic et le commissaire, Plon, 2006, pp 176-186.
[modifier] Anecdotes
- On peut supposer que l'écrivain Frédéric H. Fajardie s'est inspiré de ce réseau pour créer son alter ego de fiction, Fidélité de la Police, réseau policier clandestin d'extrême-droite dans son roman Clause de style, adapté au cinéma sous le titre Ne réveillez pas un flic qui dort (avec Alain Delon et Michel Serrault).