Histoire de Meximieux

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Meximieux est notée depuis l'Antiquité. Elle tire son nom du propriétaire d'une ferme gallo-romaine : « Maximiacus ».

Sommaire

[modifier] Moyen Âge

À la fin du Moyen Âge la ville était sur une zone de marche entre Dauphiné, France et Savoie. Elle fit partie de la Savoie pendant plusieurs siècles. Pendant cette période prospère, elle acquit une position de ville frontalière avec Pérouges. Sa fidélité lui valu l'octroi d'une charte de franchise. C'est pendant cette période que naquit Vaugelas. Sa vie entre Savoie et France est à l'image de sa ville natale. Cependant, les luttes entre souverains de France et de Savoie, conduirent à un accord qui changea la destinée de la ville.

[modifier] Temps modernes

[modifier] Traité de Lyon (1601)

L'annexion à la France de la Bresse et du Bugey. L'accord proposait d'échanger des territoires. La France cédait Châteaudauphin en Piémont à la Savoie. La Savoie cédait ses provinces occidentales de Bresse et du Bugey, difficiles à tenir en cas de conflit. Chacun s'assurant ainsi un territoire plus cohérent.

[modifier] la Révolution française et son impact

Meximieux devint chef-lieu du canton éponyme. L'arrivée du chemin de fer (1858) facilita les liaisons avec les autres points de la région.

[modifier] le XIXe siècle

Lors de la seconde guerre mondiale, la ville de Meximieux fut le siège d'une bataille qui opposa les forces du lieutenant-colonel Davison de l'armée américaine, largement associés aux FFI, à la 11 ème Panzerdivision allemande. Déjà aux mains des alliés, la ville fut victime d'une contre offensive allemande, le 1er septembre 1944. Ce même jour, les chefs de compagnies FFI Vion et Giraud trouvent la mort. Les allemands quitteront finalement la ville le 2 septembre. Bien que son intérêt stratégique est considéré comme minime, la bataille de Meximieux fut l'objet d'une coopération quasi inédite entre les FFI et l'armée américaine. Rarement en effet les troupes US n'auront autant collaborées avec la résistance locale. A ce titre, la commune de Meximieux est l'une des rares collectivités territoriales de France (elles seront 17 au total) à avoir recu la médaille de la résistance (attribué le 22 septembre 1945). Le lieutenant-colonel Davison devint citoyen d'honneur de la ville.

Dans les années 70, la ville connut un accroissement de population avec l'implantation de la centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas. Les cadres et techniciens de l'EDF furent logés dans deux cités construites au-dessus du quartier du Fouilloux, aux Galamières. Dans les années 80, la population a continué de progresser. La construction de l'autouroute 42 a facilité l'accès à Lyon. Meximieux est passée du statut de petite ville rurale à celui de commune suburbaine. La population a été multipliée par trois en trente ans. La fréquence des trains permet aussi à de nombreux résidents d'aller travailler facilement dans les quartiers de la Part-Dieu à Lyon.

[modifier] Liste des Curés du XIIe siècle à la Révolution

  • 1115 - Adalard, prieur
  • 1149 - Jean, archiprêtre
  • 1266 - Guillaume, chapelain
  • 1318 - Pierre S.
  • 1326 - Guillaume Marony
  • 1329 - Pierre de Vaugrineuse
  • 1388 - Jean Pingon
  • 14?? - Pierre de Vallignon
  • 1436 - Jean Turut
  • 1444 - Louis Robin
  • 1456 - Louis Favre
  • 1479 - André Favre, curé de Bourg, de Charnoz, doyen de Château-Gaillard (Ain)
  • 1510 - Béraud de Molard
  • 1554 - Antoine de la Chambre, évêque de Belley
  • 1575 - François Cortois
  • 1611 - François Gaudoit, licencié en droit
  • 1639 - René Parisot
  • 1646 - Jean de Jacob
  • 1663 - Claude-Bernard Maurier
  • 1674 - Nicolas Ferrières, bachelier en droit
  • 1695 - Jacques Meygret
  • 1710 - Caseau
  • 1714 - Philibert Tardy
  • 1737 - Jean-Marie Gayot de la Rajasse
  • 1782 - Joseph Rivet (destitué en 1791 car il n'avait pas prêté serment à la Constitution civile du clergé).