Discuter:Histoire du français québécois

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[modifier] Paragraphes déplacés depuis Français québécois#Histoire

Je recopie ci-dessous de longs développements trop détaillés pour l'article général, et qui peuvent (doivent s'ils sont pertinents) être replacés dans Histoire du français québécois. Teofilo 25 décembre 2007 à 15:24 (CET)

J'ai remis le contenu des paragraphes qui concerne la langue « françoise » , sauf que j'ai effectué une retouche pour rendre les renseignements + concis et + adapté avec le sujet de la langue française québecoise .

                                Nouveau paragraphe 

Près de trois siècles plus tard, après la réforme de 1539, vers 1825 au Québec , on peut encore lire des documents écrit en « françois » plutôt qu'en «français». Cette réforme de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier en août 1539. Cette ordonnance établit que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français.

On peut le constater en lisant les journaux d'époque tels que La Minerve [1] ou le livre de l'« Abrégé de la vie des Saints 1825 » ; il est possible d'observer que la langue françoise écrite semble presque identique au français écrit.

En principe, la langue française est quasi identique à la langue françoise, à la différence qu'on a changé les oi par des ai. On peut lire quelques exceptions de mots comme :Isle ,roy ,colonie françoise,anglois,noissance, fillançoille ,connoisseur , il étoit ... Mais la langue françoise écrite est presque entièrement identique à la langue française.

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[modifier] Paragraphes déplacés

Les auteurs de ces paragraphes sont indiqués dans http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fran%C3%A7ais_qu%C3%A9b%C3%A9cois&action=history


On passe du françois au français :

  • Cette réforme s'agit de l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée par François Ier en août 1539. Cette ordonnance établit que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français.
  • Près de trois siècles plus tard, après la réforme de 1539, vers 1826 au Québec , on peut encore lire des documents écrit en « françois » plutôt qu'en «français» .
  • On peut le constater en lisant les journaux d'époque tels que "La Minerve" [1]; il est possible d'observer que la langue françoise écrite semble presque identique au français écrit.
  • En principe, la langue française est quasi identique à la langue françoise, à la différence qu'on a changé les oi par des ai.
  • Ainsi, en langue françoise, la colonie française était nommée «la colonie françoise» on n'annonce pas une naissance mais bien une «noissance» ; cet article n'augmentera pas vos connaissances mais vos «connoissances» ; les Anglais étaient des «Anglois» ; vous n'allez donc pas devenir un bon connaisseur mais un bon «connoisseur» de l'histoire; on écrivait «il étoit» plutôt qu'«il était».

Aussi, existe-t-il quelques différences d'orthographe telles que «isle» pour île, «roy» pour roi, etc.

  • En lisant : les «Édits, ordonnances royaux et arrêts du Conseil du Roi 1663-1716» on peut s'apercevoir qu'une bonne partie des documents sont écrits en français sauf quelques exceptions.

Par contre, des ouvrages religieux comme l'«Abrégé de la vie des Saints 1825» sont totalement écrit en françois.

Références : tous les documents nommés sont disponibles à la Bibliothèque Nationale du Québec. [2]

Un groupe de femmes aurait joué un rôle important d'unification langagière dès les débuts de la colonie. Dites «filles du roy», provenant en majorité de l'Île-de-France (Paris) et issues en majorité des orphelinats catholiques, de la petite bourgeoisie ou de la classe marchande, 80% d'entre elles parlaient un français non-patoisant, certaines même, fait très rare, le français de la cour du roi (Louis XIV). Entre 1665 et 1673, le manque de femmes ayant poussé certains soldats de la garnison à chercher réconfort auprès de femmes amérindiennes et ceci étant mal vu par le clergé de l'époque, le roi fit passer près de 900 filles en Nouvelle-France pour procurer des épouses aux colons. Celles-ci transmirent ainsi un français non-patoisant relativement uniforme à leur nombreuse progéniture. De plus, malgré des origines et des patois forts nombreux parmi les premiers colons, le français étant la langue de travail commune imposée aux soldats dès leur recrutement ainsi que celle de l'administration et du clergé, l'unification langagière se fit naturellement. Soulignons que les anciens Canadiens ont été les premiers francophones à unifier linguistiquement l'ensemble du territoire où ils s'étaient installés, sans véritable intervention étatique. En France, l'unification linguistique s'est faite bien plus tard, mais l'échelle était bien différente : on estime que le nombre de Français à parler un français non patoisant était d'environ trois millions de personnes au XVIIIe siècle (sur vingt-cinq millions d'habitants), alors que le Québec était alors peuplé de moins de 70 000 habitants (réf. : histoire complète du français au Québec, histoire et aménagement linguistique de tous les pays, TLFQ, Université Laval).[3]