Discuter:Histoire de l'esclavage

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[[Image:]]Les preuves sures de l’existence de l’esclavage commencent avec les sociétés historiques possédant l’écriture, et peuvent être extrapolées, avec prudence, pour les civilisations protohistoriques qui les précèdent.

Cette phrase me choque, car la deuxième partie est une pure conjecture. Il faudrait soit la supprimer soit préciser qui prétend cela.

Il faut surtout savoir que cette phrase en remplace une autre qui affirmait péremptoirement que l'esclavage remontait à la préhistoire et avait toujours existé. La phrase citée ci-dessus replace l'affirmation invérifiable par la prudence historique nécessaire.Ursus 5 novembre 2007 à 15:40 (CET)

De plus, des civilisations protohistoriques existent encore de nos jours dans des régions difficiles d'accès comme la forêt amazonienne ou d'autres forêts humides, et aucun cas d'esclavage n'a jamais été recensé chez ces peuples. De même, lors des colonisations, aucun cas d'esclavage n'a été recensé chez, par exemple, les indiens d'Amèrique du nord. Ceux-ci, quand ils faisaient une guerre pour agrandir un territoire devenu trop petit, une fois la guerre finie, laissaient le choix à leurs prisoniers: soit partir et se débrouiller seuls, soit devenir membres à part entière de leur tribu.

L'esclavage est apparu avec les religions de domination, et celles-ci sont apparuent avec ce que nous appelons l'histoire lors de l'Antiquité. Avant cette époque, les peuples étaient des peuples de chasseurs-pécheurs ou d'agriculteurs, pas des peuples de guerriers. Leurs religions respectives étaient chamaniques ou de fécondation, et rien dans ces deux types de religion ne permet de justifier le rabaissement de l'autre à un statut inférieur, condition nécessaire pour pouvoir moralement défendre le fait de prendre son semblable pour en faire un esclave. Seules les religions de domination permettent d'établir des hiérarchies entre les dieux et entre les hommes. Même les religions de fécondation et leur dieu principal, une femme, le soleil, ne permettent pas de faire cela, Le rapport de ces peuples envers ce dieu solaire était le même que celui entre un bébé et sa mère qui lui donne le sein. Ces peuples respectaient trop leur environnement pour pouvoir être capable de manquer pareillement de respect envers un de leurs semblable et le transformer en esclave. Les indiens d'Amérique du nord ne dirent pas autre chose quand ils dirent aux colons puritains qui les massacraient et massacraient les bisons: "Un être humain qui ne respecte pas son environnement est incapable de respecter ses semblables."--Dominique Michel 26 juillet 2006 à 19:55 (CEST)

>>> Les premiers êtres humains étaient des peuples de chasseurs, puis plus tard avec la maîtrise du feu, de pécheurs. Tous ces peuples avaient des religions chamaniques. Il n'y avait alors pas plus de hiérarchies entre leurs divinités ou esprits qu'entre les êtres humains. Même le chamane n'avait pas de pouvoir politique particulier. Le groupe était la famille, et les différents membres adultes du groupe se considéraient tous comme maris et femmes. D'après Engels, de tels mariages de groupes existaient encore dans certaines forèts d'Allemagne il y a un peu plus de deux siécles.[1]

Il y a environ dix à quinze mille ans, les femmes découvrirent l'agriculture. Cette découverte allait révolutionner la société. Pour la première fois, il fut possible de se sédentariser. Les femmes s'occupaient du travail dans les champs, et comme fruit de ce travail très dur dont la survie de la société dépendait, elles bénéficièrent d'un rang privilégié dans la société. Le premier dieu principal apparu: le soleil. Celui-ci était une femme (comme en témoignent encore les langues germaniques), et les rapports entre ces peuples d'agriculteurs et ce dieu féminin étaient comparable à ceux d'un bébé avec sa mère qui lui donne le sein.[2]

La famille des sociétés d'agriculteurs est la gente, une structure sociale large qui autorisait autant la polygamie que la polyandrie, mais qui n'excluait pas que les affinités personelles puissent aboutir à des couples. Comme avec les peuples de chasseurs, toutes les affaires importantes étaient gérées de façon communautaire au sein du groupe. Il n'y avait pas de hiérarchie dans le sens où nous l'entendons aujourd'hui.[3]

Tous ces peuples ont en commun un profond respect pour leur environnement, leurs ressources et leurs semblables. Aujourd'hui, les peuples autochtones des forêts humides de la planète témoignent encore de ce genre de mode de vie. Ils leur arrive de se disputer, voir de faire la guerre, mais leur guerre n'ont pas pour but de prendre les richesses de l'autre ou des esclaves, mais d'agrandir un territoire devenu trop petit.

En Europe, les premiers peuples de guerriers vinrent d'Asie par la Méditérannée. Ils se rependirent le long des côtes, traversèrent le détroit de Gibraltar et remontèrent les côtes de l'Atlantique jusqu'en Scandinavie. Leur religion était une religion de domination. Leur dieu principal un guerrier, le fier capitaine d'un bateau, bateau sur lequel le soleil était réduit à une coque d'or ou de lumière.

Leur société était patriarcale, les femmes furent réduites au rang d'accessoires de harem, leur polyandrie fut réprimée, elles se vengèrent en inventant le cocu, le commerce fit son apparition et les premières richesses de ce commerce furent les esclaves. Pour alimenter ce commerce, ce peuple de guerrier utilisait la guerre. Les premières guerres furent ainsi de véritables parties de chasse organisée à l'esclaves. Ce commerce d'esclave permit de développer la création d'autres richesses et chaque région développa sa spécialité: poterie en Grêce, esclaves en Suède. En Scandinavie, les peuples d'agriculteurs adoptèrent rapidement ces nouvelles coutumes alors que les peuples de chasseurs et de pécheurs en firent les frais.

L'apparition de l'esclavage et de ces religions de domination fut simultané, car ces religions servirent de justificatifs à l'esclavage. Il est en effet moralement impossible de prendre son égal en esclave. Il faut dabord le réduire à un statut inférieur, par exemple celui de barbare.[4] <<<

Je trouve dommage que ce texte tienne si peu la route, je suis nul en histoire mais même si ce qui est dit dans ce texte est à 100% vrai je trouve qu'il manque de sources. F.V.

je suis assez d'accord, et j'ai un peu de mal à prendre ça pour argent comptant... faudrait vérifier... Pallas4 8 octobre 2006 à 18:35 (CEST)

Sommaire

[modifier] anthropologie de l'esclavage

On peut être clair et net, si l'on fait bien l'histoire de l'esclavage, c'est à dire de la vente d'êtres humains devenu comme du bétail la propriété d'un autre être humain, elle n'existe que dans les sociétés où l'écriture à cours, et plus précisemment des écritures alphabétiques. En effet on peut discuter à l'infini des statuts d'infériorité servile dans des sociétés sans écriture ou des sociétés à écriture idéogrammatiques ou syllabique, comme la Chine et l'empire pharaonique, le marché d'esclave est immédiatement datable des écritures phéniciennes en -900, et il n'existe en Grèce que lorsque l'alphabet y a cours, vers -400, et saisit des paysans qui n'ont pas réglé les traites de leur emprunt à temps. Effectivement il n'y a aucun témoignage ethnologique, pas plus qu'archéologique d'esclaves dans les sociétés sans écriture; il existe des captifs, des prisonniers de guerre, soumis personellement à leur vainqueur, dont le destin est soit de faire famille dans la tribu soit de terminer en festin de réveillon. Mais la domestication d'un homme, le traiter comme un animal domestique, une bête de somme que l'on peut échanger comme une marchandise est tout à fait impensable lorsque l'évidence qu'il s'agit d'un être parlant, répondant à un nom, le retire immédiatement de l'esprit, sans qu'il soit besoin d'évoquer des principes moraux. Le mode d'adresse complètement nouveau en quoi consiste l'encodage graphique des sons d'une langue, dont l'interlocuteur comme le répondant sont absenté brise cette donnée immédiate d'une conscience parlante. Les écritures syllabiques et idéogrammatiques mettent encore la distance du symbole entre la parole proférée et le signe tracé; la mimesis totale que représente la décomposition alphabétique des phonèmes, est un bouleversement cognitif qui rend possible la saisie d'un homme dans les listes d'une cargaison. L'esclavage est une facilité ouverte par la plume, qui nous a conduit directement à en prendre des aises plus que tyranniques avec nos semblables, cela me rend aussi perplexe que vous qui me lisez et êtes aussi convaincu des vertus de l'écriture que moi, aussi certain que vous que c'est moi qui conduit ma plume et qu'elle ne va que là où je veux en venir. Et si c'était l'inverse qu'elle nous conduit en toute inconscience vers la domestication des hommes qui consiste à les traiter comme des marchandises à déstocker au prochain dégraissage à sec sur le tableur des relations humaines? C'est une idée qui me choque autant que vous mais voilà les faits sont là, les archéologues et les anthropologues ont bien bossé, sué sang et haut dans les forêts et dans leurs fouilles depuis plus d'un siècle et il faut absolument faire avec. PHARNABAZE


Les flèches rouges (New York-Dakar- Guyanes ) veulent sans doute illustrer le "commerce triangulaire". Serait-il possible de les corriger pour correspondre davantage à la réalité historique ? par exemple sur ce modèle ? http://clioweb.free.fr/dossiers/colonisation/esclavages.htm

[modifier] quiproquo pour la date vis à vis du Danemark et de la date de l'abolition de l'esclavage

La date de 1792 est la date de l'amendement de la loi sur la traite des esclaves (en réalité une sorte de privatisation), l'interdiction arrivera seulement en 1848. Entre autre un article de Wiki Danemark: "I 1792 vedtog Danmark som det første land i verden en lov som forbød handel med slaver (traite des esclaves). (I virkeligheden var det bare en privatisering ), men selve slaveriet bliver først forbudt i 1848 (interdit en 1848)."

--Graphicos 6 juin 2007 à 11:07 (CEST)

[modifier] lien inactif

et pourquoi pas lier sur l'original?: http://fr.wikisource.org/wiki/Code_noir --Graphicos 6 juin 2007 à 11:52 (CEST)

[modifier] GROSSE ERREUR SUR LA CARTE DU COMMERCE TRIANGULAIRE !!!!

Bonjour,

Je viens de parcourir la page Histoire de l'esclavage.

Il y a une grossière erreur sur la carte du commerce triangulaire.

En effet, le fléchage depuis l'Amérique part vers l'Afrique et non vers l'Europe !


Le bon schéma doit être celui-là:

Europe -> Afrique Afrique->Amérique Amérique-> Europe (et votre carte fait : Amérique->Afrique)

Cordialement, --jean-françois.78 24 août 2007 à 02:47 (CEST)

[modifier] Esclavage dans l'antiquité

J'enlève cette affirmation POV et fausse "Il faut noter que l'esclavage non marginal ne correspond qu'à un type de sociétés, dites révolutionnaires. En effet, l'esclavage, là où il est institué, est généralisé et provoque inévitablement des soulèvements et remises en cause du système social, ceux-ci étant majoritaires dans une société esclavagiste." Cette affirmation est contredite par des siècles de l'histoire de l'antiquité : s'il y eut ponctuellement des révoltes d'esclaves, si la population d'esclaves était nombreuse voire majoritaire dans certaines sociétés, jamais il n'y eut de remise en cause de l'esclavage. Classer Assur, Babylone, Athènes, Rome etc. comme des sociétés révolutionnaires est une incongruité. Même le stoïcisme, le christianisme et l'islam ne remirent pas en cause l'esclavage. Ursus 5 novembre 2007 à 15:50 (CET)