Discuter:Henri Amouroux

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À propos de "La Petite Gironde", journal cité dans l'article. Il faut se rappeler qu'une enseigne publicitaire de ce journal, à moins que ce ne fût l'indication de son siège social, s'affichait lisiblement en façade de l'Hôtel Berlitz à Paris dont les salons accueillirent l'exposition "Le Juif" en 1942 (41 ou 43 ?). Une photo de l'entrée de cet hôtel le montre distinctement (quand elle n'est pas "recadrée"). Les actualités filmées de l'époque également.
Par ailleurs, au cours du procès de Maurice Papon, Henri Amouroux aurait dit, par excès de modestie sûrement, qu'il n'est pas un "histoirien", contrairement à ce qui est mentionné sur ses ouvrages. Arcane17

[modifier] La controverse Papon...

Le paragraphe semble avoir franchi la limite de la neutralité.
"Controverse" est un bien grand mot. Le témoignage de HA en faveur de Maurice Papon et son dépôt de plainte contre l'hebdomadaire "Charlie-Hebdo" pour diffamation a suffit à révéler un comportement peu sujet à "controverse".
Je ne dispose pas de tous les éléments sous la main, mais il me semble préférable de rédiger le paragraphe comme suit :
De 194... à 194.., HA est rédacteur du quotidien "La Petite Gironde" qui prône la collaboration avec les nazis. À la Libération, il poursuit son activité de journaliste au nouveau quotidien "Sud-Ouest", sans avoir jamais été inquiété par aucune des commissions en charge de l'"Épuration".
L'un des ses ouvrages intitulé « Quarante millions de pétainistes » (paru en quelle année ?) a contribué à faire croire à une conception uniforme et sans nuance de la société française durant TOUTE la guerre.
HA a témoigné à décharge au procès de Maurice Papon, sous-préfet de la Gironde en 1942, et condamné pour crime contre l'humanité. Au cours de ce procès, HA s'est défendu d'être un "historien" contrairement à ce qui est indiqué sur ses livres. Il a également attaqué, pour diffamation, l'hebdomadaire "Charlie-Hebdo" qui rappelait son activité journalistique à "La Petite Gironde" durant l'Occupation.
Cordialement,--Arcane17 6 août 2007 à 10:24 (CEST)

[modifier] À propos du "voyage" en Allemagne

Lettre de M. Henri Braun, président de l'Association départementale de la Gironde des victimes et rescapés des camps nazis du travail forcé :
"Entré en janvier 1942 à "La Petite Gironde", [Henri Amouroux] est parti le 1er mars 1943 avec une centaine de jeunes gens travaillant soit à "La Petite Gironde", soit à "La France", ou encore à l'imprimerie Delmas. C'était le train dénommé "de la presse". Ce départ aurait été inspiré sur l'initiative de M. Delmas lui-même, qui a d'ailleurs accompagné ces jeunes à leur départ. M. Amouroux n'est pas parti au titre de la loi du 16 février 1943 appelée du "STO" (Service du Travail Obligatoire) puisque le premier départ se rapportant à cette n'eut lieu que le 11 mars 1943 en Gironde. Profitant d'une permission "exceptionnelle", il est revenu avec certains autres rédacteurs, au début du mois d'août 1943, soit après cinq mois seulement d'Allemagne."
Extrait paru dans le Charlie-Hebdo hors-série consacré au procès de Maurice Papon et dans le n° 790 du 8 août 2007. --Arcane17 12 août 2007 à 13:51 (CEST)

[modifier] Quelle diffamation ?

Plus intéressant qu'un mot d'avocat, pourrait-on nous expliquer de quelle accusation a été blanchi HA ? Merci. --Arcane17 21 août 2007 à 16:28 (CEST)