Harry Hopkins

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Harry Hopkins
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Harry Hopkins (1890 - 1946) est un homme politique américain et le plus proche conseiller de Roosevelt surtout durant la Seconde Guerre mondiale.

[modifier] un obscure fonctionnaire de l'état de New-York

Après ses études universitaires, Hopkins travaille dans différents départements d'aide sociale à New-York. Il rencontre Roosevelt quand ce dernier était Gouverneur de l'Etat de New-York, à la fin des années 20; il est confirmé dans ses fonctions après 1932, auprès du Président. Fort de son expérience des services sociaux de New-York, il devient l'un des principaux théoriciens et responsables du New Deal. Hopkins est brièvement Secrétaire au Commerce entre décembre 1938 et septembre 1940 mais devient le principal conseiller de Roosevelt après son départ du Cabinet.

[modifier] l'éminence grise de Roosevelt contre l'Allemagne et le Japon

Dès le printemps 1941, Hopkins se rend en Grande-Bretagne pour y rencontrer Churchill puis, en juillet suivant, à Moscou pour y rencontrer Staline. Hopkins incite le Président à une politique d'intransigeance vis à vis du Reich pour obliger Hitler à rentrer en guerre lui-même contre les USA, parce que l'opinion publique américaine y est résolument hostile : ainsi, il propose à Roosevelt la loi Prêt-Bail, en mars 1941, qui permet aux USA de fournir gratuitement de l'armement à la Grand-Bretagne, exsangue financièrement, puis d'escorter par la marine américaine les convois à travers l'Atlantique. Après l'attaque contre l'Union Soviétique, il étend immédiatement le Prêt-Bail à ce pays et en garde la gestion pendant toute la durée de la guerre. Après Pearl Harbor, il décide Roosevelt à donner la priorité absolue à la lutte contre le Reich en Europe au lieu du Pacifique.

En 1943, Hopkins participe aux conférences de Casablanca, du Caire et de Téhéran.

Durant cette période, La parole d'Hopkins valant pour celle de Roosevelt , il peut rencontrer Staline sans demander d'audience, et Pie XII l'honore du protocole d'un chef d'État, à cause de son statut d'éminence grise: en février 1945, Pie XII, qui a très exactement évalué son influence, le reçoit pour le mettre en garde contre le danger communiste juste avant la Conférence de Yalta. Après la mort de Roosevelt, Truman le garde à ses côtés et il participe très activement à la conférence de Potsdam. Il était imprégné du même état d'esprit que Roosevelt en croyant en la pérénnité de l'alliance soviéto-américaine. Sa disparition est concomitante à la rupture progressive de cette alliance.