Hébertistes
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Les hébertistes, appelés les « exagérés » pendant la Révolution[1], sont sous la Législative et la Convention principalement des membres du club des Cordeliers, appartenant pour un grand nombre à l’administration de la Commune et du Département de Paris, et amis de Jacques-René Hébert qui n’avait pas de parti à proprement parler.
Les hébertistes soutinrent avec force le mouvement de déchristianisation et furent les ardents propagateurs du culte de la Raison. Ils furent aussi les principaux artisans de la chute des girondins (31 mai et 2 juin 1793), réclamèrent la guerre à outrance tant civile qu’extérieure et firent pression sur la Convention pour la radicaliser, obtenant la promulgation de mesures politiques (loi des suspects, 17 septembre 1793) et économiques (loi du maximum général, septembre 1793) fortes.
Se voyant menacé sur sa « gauche », le Comité de salut public, décida l’arrestation de de l’ancien maire Pache, leur chef de file, de Hébert et ses amis baptisés Hébertistes par la suite. Les chefs de file du mouvement furent guillotinés le 24 mars 1794. Parmi eux, se trouvaient des gens de finances comme Jean-Conrad de Koch et Berthold Proly. d’autres comme Jean-Jacques Debeaune et divers administrateurs de police furent excutés peu après.
Leurs meneurs les plus connus, tels que Jean-Paul Marat ou Stanislas Marie Maillard recevaient eux mêmes des subsides de Jean-Frédéric Perrégaux, banquier politique des milieux d’affaires internationaux.
Leur disparition désorienta profondément la « base », c’est à dire le mouvement populaire de la sans-culotterie.
[modifier] Principaux hébertistes
- Jacques-Claude Bernard
- Pierre-Gaspard Chaumette
- François Chabot
- Pierre-Ulric Dubuisson
- Jean-Baptiste Gobel
- Collot d'Herbois
- Stanislas-Marie Maillard
- Antoine-François Momoro
- Jacob Pereira
- François-Nicolas Vincent
[modifier] Notes
- ↑ À ne pas confondre avec les Enragés de Jacques Roux