Guy Dupré

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Guy Dupré est un écrivain et journaliste français né en 1928.

Il a publié à ce jour, pour l'essentiel, trois romans, deux livres de mémoires et un recueil de chroniques, mais l'unité de son style et son écriture peu soucieuse des genres traditionnels font entendre une même voix d'un livre à l'autre.

Son premier livre, Les Fiancées sont froides, est salué à sa parution (1953) par Albert Béguin, André Breton, et Julien Gracq. Ce récit poétique et initiatique, à l'intrigue un peu obscure, porte l'empreinte du romantisme allemand. Il se passe au début du XIXe siècle dans la Prusse baltique et à ce titre n'est pas sans évoquer Alexis ou le traité du vain combat (1929) de Marguerite Yourcenar.

Guy Dupré entre à la maison Plon, qui est depuis longtemps spécialisée dans les souvenirs militaires. Il prépare une biographie du général Charles Mangin qui n'aboutira pas mais dont la figure apparaîtra dans Le Grand coucher. Il réalise une anthologie des cahiers de Maurice Barrès (Mes Cahiers, Plon, 1962, réédité en 1993), une anthologie des Chroniques de la Grande Guerre du même (Plon, 1968), ainsi que la correspondance croisée de Maurice Barrès et Charles Maurras : La République ou le Roi, correspondance 1888-1923, Plon, 1970. Proche de Jean Parvulesco, il a préfacé son récit L'Étoile de l'Empire invisible (Guy Trédaniel, 1994).

[modifier] Bibliographie

  • Les fiancées sont froides, Plon, 1953 (réédité par La Table Ronde en 1982 et par les Éditions du Rocher en 1992).
  • Le Grand coucher, La Table ronde, 1981 (réédité par le Rocher en 1994).
  • Les Mamantes, Grasset, 1986.
  • Les Manœuvres d'automne, Olivier Orban, 1989 (réédité par le Rocher en 1998).
  • C'est le sang de l'amour et le sang de la peine, Guy Trédaniel, 1996.
  • Comme un adieu dans une langue oubliée, Grasset, 2001.
  • Dis-moi qui tu hantes, éditions du Rocher, 2002 (repris sous le titre Je dis nous dans la collection de poche « La petite Vermillon », La Table ronde, 2007).