Guenzet

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Guenzet est le chef-lieu de daira et de commune qui regroupe aussi la commune de Harbil. Sa population est estimée à environ 8000 habitants sur une superficie de 147 km2.Elle est située au nord ouest de Sétif (Algérie) dans la chaîne des Babors et entourée des communes de Harbil, Ain Legradj et des communes de la wilaya de Bordj Bou Arreridj (BBA).Sur les 38 villages qui composent la commune, certains sont traverses par la route nationale, en particulier: Boumakhlouf, Gnaoua-Thoubou, Tiget, Dar el hadj, Tizi Medjbar Timenkache, Taourirt Yacoub, Guenzet; d'autres sont desservis par des chemins parfois bitumes entre autres: Tighert n'dhrar, Ighil lekhmiss, Taourirt thamelalt, Chréa, Foumlal, Aourir Ouelmi, Ighil Hammouche, Ighoudane, Tamest, Aghda n'Salah, Ith Karri, Imesbahen, Thigherth, Sidi l'Djoudi, Issoumar, etc ... La région est majoritairement d'expression Kabyle , une des langues berbères la plus parlée en Algérie. Historiquement, elle fait partie de la confédération des Beni Yâala (Ith yâla) du nom du fondateur qui a occupé cette région avec les siens, fuyant sa Kalâa du fait de l’insécurité vers 1061. Le visiteur non avisé peut être frappé par l’état de pauvreté de la région, le relief accidenté et la rudesse du climat (étés torrides, hivers rigoureux) avec toutes les conséquences sur la vie quotidienne des habitants qui tirent leur subsistance essentiellement de l’arboriculture de montagne (olivier, figuier, chêne vert), de petits commerces de détail; soutenus en grande partie par la communauté des émigrés (pensions, tourisme). La région connaît des contraintes de développement dues à la nature montagnarde de la région dont les surcoûts découragent tout investissement significatif surtout dans les opérations de terrassement, de génie civil, de réalisation et d’entretien des infrastructures de base, des travaux de déblaiement des voies de communication. Ces limites économiques poussent sans cesse la jeunesse à l’exode (ou à l’émigration) vers les grandes agglomérations (surtout Alger, Sétif et Bordj bou Arreridj) à même de s’assurer le minimum vital qu’ils ne peuvent trouver sur place. Pour pallier, un tant soit peu, à cette situation la population (résidente ou non), finance elle-même les projets urgents vitaux d’utilité publique par l’entremise d’associations. La région a besoin de projets spécifiques, adaptés aux conditions géographiques et socio-économiques afin que l’on retienne, au moins, ceux qui y vivent déjà.